E. coli dans l’Aisne : "N'ayez pas peur de vous rendre en boucherie traditionnelle", lance le président du Syndicat départemental de la boucherie

Plusieurs personnes ont été contaminées par la bactérie E. coli dans l'Aisne le 12 juin, une adolescente de 11 ans est morte.

Article rédigé par franceinfo
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L'une des boucheries de Saint-Quentin dans l'Aisne fermée temporairement par arrêté préfectoral après 22 contaminations par la bactérie e. coli dans la commune (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)
L'une des boucheries de Saint-Quentin dans l'Aisne fermée temporairement par arrêté préfectoral après 22 contaminations par la bactérie e. coli dans la commune (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

"N'ayez pas peur de vous rendre en boucherie traditionnelle", lance jeudi 3 juillet sur franceinfo le président du syndicat de la boucherie des Hauts-de-France, Christophe Petit, après une nouvelle avancée dans les analyses sur la contamination à la bactérie E. coli à Saint-Quentin dans l'Aisne le 12 juin dernier. Les premiers résultats évoquent une "preuve irréfutable entre les bactéries retrouvées au sein de plusieurs des boucheries ou de la viande qu'elles ont commercialisée et les bactéries retrouvées sur plusieurs malades", indique un communiqué commun de l'ARS et de la préfecture de l'Aisne publié mercredi.

Il faut attendre "que la lumière soit faite" sur l'origine de la contamination de la viande, mais en attendant, Christophe Petit rappelle que "les viandes doivent être cuites à cœur, puisque on sait aussi que ça se transmet par une viande pas assez cuite pour les enfants de moins de cinq ans". Christophe Petit se veut rassurant également sur les pratiques des artisans-bouchers. Il pointe la "maîtrise" des artisans-bouchers sur la traçabilité des viandes.

"Je connais mon éleveur, je sais comment ils élèvent ses bêtes, je sais comment il les nourrit. (...) Sur l'abattage, on a un œil sur l'ensemble de la filière et c'est ça qui est important"

Christophe Petit, président du syndicat de la boucherie des Hauts-de-France

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Il y a aussi des "formations hygiène qui sont obligatoires". Il reconnaît malgré tout, qu'il y a "eu des manquements d'hygiène parfois sur certains magasins". Artisan-boucher à Soissons (Aisne), Christophe Petit précise que les boucheries incriminées "n'étaient pas adhérentes à notre organisation."

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