Meurtre dans un collège en Haute-Marne : le suspect "avait le projet de tuer une surveillante" après avoir été sermonné quatre jours plus tôt
"Il ne ciblait pas spécifiquement la victime, mais ne supportait plus le comportement des surveillantes en général", a ajouté le procureur de la République, Denis Devallois, lors d'une conférence de presse.
Ce qu'il faut savoir
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Le procureur de la République, Denis Devallois, a pris la parole face à la presse, mercredi 11 juin, au lendemain du meurtre d'une surveillante au collège Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). L'individu n'a pas exprimé "de regrets" lors de sa garde à vue, a-t-il déclaré au lendemain du drame. L'adolescent a expliqué avoir été sermonné par une surveillante, vendredi, alors qu'il était en train d'embrasser sa petite amie au sein du collège. "Cette surveillante [toutefois ] n'était pas celle qui sera sa victime le mardi 10 juin", a complété le procureur. "Il explique avoir ressassé cet incident dès le lendemain avec le projet de tuer une surveillante et, selon ses propres termes, n'importe laquelle". Suivez notre direct.
Une minute de silence au Sénat. Après les députés, mardi, les sénateurs ont observé à leur tour une minute de silence, mercredi 11 juin, en hommage à la surveillante mortellement poignardée au collège Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). Un hommage qui concerne également les deux jeunes sapeurs-pompiers volontaires retrouvés morts à Laon (Aisne), après l'effondrement partiel d'un immeuble en feu. "Face à la multiplication de ces événements tragiques", a déclaré en introduction le président du Sénat, Gérard Larcher, "nous devons agir collectivement pour renforcer la sécurité des élèves et du personnel qui les encadre, afin que de tels drames ne se reproduisent."
Elisabeth Borne évoque un "drame épouvantable". Au micro de France Inter, la ministre de l'Education nationale est longuement revenue sur le meurtre d'une surveillante par un collégien de 14 ans à Nogent (Haute-Marne), en marge d'un contrôle des sacs par les gendarmes. "Il ne s'agit pas de faire des bunkers, il s'agit d'assurer la sécurité au sein des établissements", a-t-elle ajouté. Et cela passe, a-t-elle dit, "par des opérations de fouilles inopinées et aussi par une très grande vigilance sur les problèmes psychologiques que peuvent rencontrer des élèves".
Une minute de silence observée jeudi midi. La ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, a annoncé, sur France Inter, qu'une minute de silence serait respectée jeudi midi dans tous les établissements scolaires. "C'est vraiment toute la communauté éducative qui est sous le choc et la nation tout entière", a-t-elle déclaré.
Un arrêté sous "quinze jours" pour interdire la vente de couteaux aux mineurs. "La liste des armes de catégorie D sera complétée par un arrêté qui est en cours de finalisation et sera pris dans les 15 prochains jours", détaillent les services du Premier ministre. A l'heure actuelle, la loi établit une liste des armes qui sont en vente libre, sauf pour les moins de 18 ans. Elle ne comprend actuellement que les poignards et les couteaux-poignards.
La garde à vue du suspect a été prolongée de 24 heures. L'élève de troisième interpellé après le meurtre de la surveillante est toujours entendu par les gendarmes de la section de recherches de Reims, et sa garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures. Selon une source proche du dossier à France Télévisions, il n'était pas connu de la justice.
Le Live
le point sur l'actuIl y a 0 secCe live se met en pause pour la nuit. Voici l'ultime point sur l'actualité de ce mercredi :• #SANTE_MENTALE Le gouvernement a dévoilé son "plan santé mentale" pour renforcer la psychiatrie et mieux prendre en charge les troubles psychiques. Il contient une trentaine de mesures, divisées en trois axes.• #NOGENT Le collégien accusé d'avoir tué à l'arme blanche une surveillante hier à Nogent (Haute-Marne) avait "le projet déterminé de faire mourir une surveillante" depuis samedi, a déclaré le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois. Voici ce que l'on sait de son profil.• #PROCHE_ORIENT Israël a annoncé avoir récupéré les dépouilles de deux otages du Hamas. Il s'agit de Yaïr Yaakov et d'un autre otage dont le nom n'a pas été donné.• #WILSON Brian Wilson, le chanteur et cofondateur des Beach Boys, est mort à 82 ans, ont annoncé ses enfants sur son site internet et ses réseaux sociaux.
franceinfoIl y a 0 sec#NOGENT Peut-on interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans ? De nombreuses applications demandent leur âge aux jeunes utilisateurs, mais il est facile de mentir. En France, une loi votée en 2023 est censée interdire l'utilisation des réseaux aux mineurs de moins de 15 ans, mais elle n'est pas appliquée, faute d'accord de la Commission européenne.
franceinfoIl y a 0 sec#NOGENT Les jeunes sont-ils de plus en plus violents ? Sur le plateau du 20 Heures de France 2, le journaliste Valéry Lerouge a fait le point sur les violences commises par les mineurs et sur leur évolution au fil des ans.
Yannick NeuderMinistre de la Santé Il y a 0 sec"C’est le début d’un vaste chantier, tout ne sera pas en place au 1er septembre et il va falloir plusieurs années."#SANTE_MENTALE #NOGENT Le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, a listé plusieurs mesures, au lendemain du meurtre d'une surveillante de collège par un élève de 14 ans. Parmi les objectifs affichés : former deux adultes repères dans chaque établissement du second degré et chaque circonscription du premier degré d'ici à 2026, former tous les personnels de santé scolaire au repérage précoce et mettre à disposition de toute la communauté éducative un kit dédié. "L’ensemble des soignants officiant en milieu scolaire sera formé à la santé mentale", assure le ministre dans les colonnes du Parisien.
franceinfoIl y a 0 secLe deuxième axe, "soigner", destiné à favoriser "une psychiatrie de proximité, lisible et accessible", prévoit par exemple un appui financier prioritaire aux centres médico-psychologiques proposant des créneaux de rendez-vous non programmés et des dispositifs de suivi intensif, et un renforcement de la régulation des urgences en psychiatrie, selon le ministère.
franceinfoIl y a 0 secPour "reconstruire" la psychiatrie, le troisième axe du plan entend "renforcer la formation et la coordination". La formation des étudiants en médecine sera ainsi accrue, avec un module en psychiatrie avancée dans chaque faculté couplé à un stage pratique, et le nombre d'internes formés en psychiatrie porté à 600 par an à partir de 2027, contre 500 aujourd'hui. "Je soutiendrai, dans le budget 2026 en cours de préparation, certaines de ces nouvelles mesures pour la santé mentale", promet Yannick Neuder au Parisien.
le point sur l'actuIl y a 0 secFaisons un nouveau point sur l'actualité de ce début de soirée :- #NOGENT Le collégien accusé d'avoir tué à l'arme blanche une surveillante hier à Nogent (Haute-Marne) "se montre détaché, il ne manifeste aucun signe évoquant un possible trouble mental", a déclaré le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, cet après-midi. Voici ce que l'on sait de son profil.
- #NOGENT Le suspect avait été "sermonné par une surveillante vendredi, alors qu'il embrassait sa petite amie", et "ne supportait plus le comportement des surveillantes en général". Il avait "le projet déterminé de faire mourir une surveillante" depuis samedi, a précisé Denis Devallois. Suivez notre direct.
- #WILSON Le chanteur et cofondateur des Beach Boys, Brian Wilson, est mort à 82 ans, ont annoncé ses enfants sur son site internet et ses réseaux sociaux.
- #PROCHE_ORIENT L'eurodéputée française Rima Hassan a été placée à l'isolement puis extraite de sa cellule, selon l'organisation Coalition pour la flottille de la liberté. Elle fait partie des quatre Français encore retenus en Israël après l'interception du voilier Madleen.
franceinfoIl y a 0 sec#NOGENT Sur le plateau de "C à vous", Gabriel Attal est interrogé sur le manque de moyens dans la médecine scolaire, alors que la France "dispose d'un médecin scolaire pour 13 000 élèves, un psychologue pour 1 500 élèves, un infirmier pour 1 300 élèves". "Il faut que l’on puisse accompagner davantage les jeunes et détecter en prévention des problématiques et des problèmes de santé mentale", martèle l'ancien Premier ministre. Il propose notamment qu'avant 18 ans, "il y ait deux consultations de santé mentale en prévention pour détecter éventuellement des troubles de santé mentale". Elles pourraient avoir lieu "à l'entrée en sixième" et "à la sortie du collège".
franceinfoIl y a 0 sec#NOGENT Un profil inquiétant qui conserve de nombreuses zones d'ombre. L'élève de 14 ans en garde à vue pour avoir poignardé à mort une surveillante de son collège à Nogent (Haute-Marne), hier, a reconnu les faits, et même affirmé, en présence de son avocat, avoir prémédité son geste, a révélé le procureur de Chaumont, Denis Devallois, lors d'une conférence de presse. On vous résume ce que l'on sait du mis en cause dans cette affaire qui a créé l'émoi dans cette petite ville de 3 500 habitants, et bien au-delà.
Gabriel AttalAncien Premier ministre Il y a 0 sec"Il faut qu'il y ait une solennisation de la sanction."#NOGENT Gabriel Attal souhaite "poser de vrais repères sur ce qu'est l'autorité". Il appelle à mettre en place "un vrai barème national de sanctions" et l'équivalent d'un "conseil de discipline" dès l'école primaire.
franceinfoIl y a 0 sec#NOGENT Sur le plateau de "C à vous", Gabriel Attal s'exprime à présent sur l'usage des réseaux sociaux par les jeunes. "Moi, ce que je propose, c'est l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans et ensuite, jusqu'à 18 ans, la limitation horaire pendant la journée, le couvre-feu numérique de 22 heures à 8 heures, la limitation à une heure par jour, et à partir de 30 minutes d'utilisation du même réseau social, les images qui basculent en noir et blanc", détaille l'ancien Premier ministre. Il ajoute que c'est "dur" mais "nécessaire".
Gabriel AttalAncien Premier ministre Il y a 0 sec"Qu'un jeune homme de 14 ans puisse décider de prendre une lame de 20 centimètres pour aller poignarder une surveillante avec la volonté de la tuer, évidemment que ça interpelle et que ça choque !"#NOGENT Gabriel Attal, ancien Premier ministre, est l'invité de "C à vous". "On voit une forme de perte de repères, de civisme, de respect de l'autorité", déclare-t-il. "Il n'y a pas de réponse magique, c'est une question de choix de société", poursuit l'ancien ministre de l’Education, qui veut construire "une bulle de protection autour de notre jeunesse" afin de la préserver de "toutes les ingérences, d'une forme de banalisation de la violence, qui se déploie notamment sur les réseaux sociaux, du harcèlement, d'elle-même".
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