Inondations, grève de la faim... Vers de nouveaux incidents dans la prison de haute sécurité de Vendin-Le-Vieil ?
Lundi, les détenus de la prison de haute sécurité entendent passer à la vitesse supérieure pour exprimer leur mécontentement.
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La colère qui gronde chez les détenus de Vendin-Le-Vieil va-t-elle prendre une nouvelle ampleur ? Un peu plus d'un mois après l'ouverture de cette prison de haute sécurité, dédiée aux détenus les plus dangereux de France, et notamment aux narcotrafiquants, plusieurs incidents ont marqué les derniers jours. Un nouveau chapitre de leur colère s'ouvre lundi 1er septembre, puisque plusieurs détenus appellent à une grève de la faim.
Les incidents vont crescendo. Dès mercredi soir, une dizaine de détenus ont inondé plusieurs coursives, en laissant les robinets de leurs cellules ouverts. Le lendemain, ils étaient le double, ustensiles de cuisine à la main, pour ajouter du bruit à l'eau qui envahissait les couloirs. Le même soir, deux détenus ont avalé des piles, l'un a refusé tout examen mais le Samu a dû intervenir.
Des dizaines de grévistes potentiels de la faim
À chaque fois, les incidents ont été rapidement maîtrisés, il n'y a eu aucun gros dégât, mais les syndicats pénitentiaires dénoncent une stratégie du chaos et du désordre. Ils demandent des réponses fermes pour les fauteurs de troubles. Plusieurs détenus vont passer en commission disciplinaire, les premières audiences doivent avoir lieu dans la journée de lundi.
Deux détenus se sont déjà déclarés en grève de la faim dès jeudi dernier et beaucoup d'autres pourraient suivre à partir de lundi matin. Un surveillant, contacté par franceinfo, évoque 60 à 80 grévistes potentiels, soit la quasi-totalité des 88 hommes incarcérés dans l'établissement. Avec leur mouvement, les détenus veulent dénoncer les "conditions inhumaines imposées à [leurs] familles", qui "paient le prix fort", écrivent-ils dans un communiqué transmis par l'avocate de l'un d'eux à franceinfo. Selon eux, le système de visites mis en place au sein de la prison sert à "casser psychologiquement détenus et familles". Ils dénoncent également leurs conditions de détention qu'ils jugent indignes. Une trentaine a même saisi la justice, pour les mêmes motifs, sans succès jusqu'à présent.
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