Fin de vie : revivez le premier jour des débats à l'Assemblée nationale sur les soins palliatifs et l'aide à mourir
/2023/06/26/64993729e7732_yann-thompson-e1464e0319.png)
/2021/12/14/61b8b9946b6b4_louis-san.png)
/2023/08/21/64e385df259cf_thibaud-template-live.png)
/2025/05/12/075-pinto-aweeklys250219-npz52-68223149680ae870340894.jpg)
"Exigez avec nous le référendum", a lancé, lundi, Gaëtan Dussausaye, élu RN des Vosges, à la tribune de l'Assemblée nationale, au premier jour des débats sur deux propositions de loi sur la fin de vie et les soins palliatifs.
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Un an après avoir été interrompu par la dissolution, le débat sur la fin de vie a fait son retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, lundi 12 mai, avec l'examen de deux propositions de loi sur les soins palliatifs et sur l'aide à mourir. Face aux inégalités actuelles d'accès aux soins palliatifs, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a déploré, lors d'une discussion générale, "un échec pour la puissance publique" et "un déchirement pour les familles". Elle a aussi défendu son action pour améliorer la situation, avec le lancement l'an dernier d'un vaste plan de développement des soins palliatifs, qui "a commencé à produire ses effets, notamment à domicile". Le député RN des Vosges Gaëtan Dussausaye plaidé pour un référendum. "Il ne faut pas avoir peur du peuple", a-t-il lancé à destination des députés qui soutiennent ce texte.
Un texte clivant sur l'aide à mourir. La proposition de loi sur l'aide à mourir, portée par le député MoDem Olivier Falorni, prévoit d'ouvrir l'accès au suicide assisté ou à l'euthanasie sous certaines conditions à des patients atteints d'affections graves et incurables en phase avancée ou terminale. Combattu par la plupart des élus de droite et d'extrême droite, le texte a été adopté en commission des affaires sociales par 28 députés contre 15 et une abstention. Le sujet est si sensible que, le jour du scrutin, prévu le 27 mai, les différents groupes politiques ne donneront aucune consigne de vote à leurs élus, appelés à se positionner en leur âme et conscience.
Une "clause de conscience" pour les soignants. Invitée de BFMTV lundi matin, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, est revenue sur les amendements qu'elle compte défendre concernant ces textes. "Aucun soignant ne sera obligé de pratiquer l'acte létal", a-t-elle assuré, ajoutant qu'une "clause de conscience" s'appliquera. La ministre demande aussi à réserver le droit à l'aide à mourir aux personnes atteintes d'une maladie en "phase avancée", à savoir un "processus irréversible marqué par l'aggravation de l'état de santé du patient qui nuit à sa qualité de vie".
Un texte plus consensuel sur les soins palliatifs. La proposition de loi relative aux soins palliatifs et d'accompagnement, déposée par l'élue Renaissance Annie Vidal (opposée à l'aide à mourir en l'état), sera le premier des deux textes examinés par les députés. En avril, en commission, ce paquet de mesures visant à améliorer l'accès aux soins palliatifs et la formation des professionnels a été adopté à l'unanimité.
- franceinfoIl y a 0 sec#FIN_DE_VIE Le retour des textes sur la fin de vie à l'Assemblée nationale fait réagir de nombreuses personnalités. Le journaliste et éditorialiste Alain Duhamel affirme ainsi qu'il pourrait avoir recours lui-même à l'aide à mourir. "Si ma femme ou moi se trouvions dans cette situation-là, évidemment, pour nous, c'est la décision qu'on prendrait", déclare-t-il au micro de BFMTV, la chaîne sur laquelle il officie.
- le point sur l'actuIl y a 0 secIl est 20 heures, faisons un nouveau point sur l'actu :• #PROCHE_ORIENT L'otage israélo-américain Edan Alexander, retenu dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7-Octobre, a été remis à l'armée israélienne après sa libération par le Hamas. Suivez notre direct.• #UKRAINE L'"ultimatum" sur la trêve en Ukraine lancé à Moscou par Kiev et ses alliés européens, en vue d'un cessez-le-feu de trente jours, est "inacceptable", juge le Kremlin. Suivez notre direct.• #RODEO_URBAIN Le conducteur suspecté d'avoir gravement blessé un pompier lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie a été mis en examen pour "tentative de meurtre", annonce le parquet.• #FIN_DE_VIE Les deux propositions de loi sur les soins palliatifs et sur l'aide à mourir sont revenues à l'Assemblée nationale aujourd'hui. Face aux inégalités actuelles d'accès aux soins palliatifs, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a déploré "un échec pour la puissance publique".• #FOOT Le président de la Fédération française veut remplacer la Ligue de football professionnel par "une société de clubs" pour réformer un secteur en crise, un projet qui nécessitera un changement dans la loi.
- Yann Thompsonfranceinfo Il y a 0 sec#FIN_DE_VIE La discussion générale sur les propositions de loi sur les soins palliatifs et l'aide à mourir est à présent terminée. Avant de lancer l'examen des deux textes, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, dément toute "obstruction" de l'extrême droite à ce stade, avec un nombre d'amendements (3 081) similaire à l'examen du projet de loi l'an dernier. Merci d'avoir suivi ces premiers échanges dans notre live !
- Philippe Juvindéputé LR Il y a 0 sec"Ce n'est plus une loi sur la fin de vie. (...) Le texte ouvre l'euthanasie à des personnes qui ont potentiellement plusieurs années à vivre."#FIN_DE_VIE Opposant notoire à l'aide à mourir, ce médecin, qui exerce toujours à Paris, évoque le cas de personnes dialysées ou souffrant d'un cancer du sein métastasé qui pourraient, en l'état du texte, selon lui, être éligibles à une aide à mourir.franceinfoIl y a 0 secPhilippe Juvin dit aussi redouter des "abus de faiblesse", d'où son souhait, jusqu'ici rejeté en commission, d'imposer la consultation d'un psychiatre après toute demande et d'exclure du dispositif "les déficients mentaux, les autistes, les bipolaires, les gens en prison ou sous tutelle".franceinfoIl y a 0 sec"Aucun pays n'est allé aussi loin", déplore l'élu de droite, qui s'inquiète de critères d'admission trop larges, de délais de réflexion trop courts et d'un contrôle trop faible de la procédure. Son propos, applaudi à droite et à l'extrême droite, suscite quelques broncas à gauche et au centre - sans parler de la réaction du rapporteur général du texte sur l'aide à mourir, Olivier Falorni.
- franceinfoIl y a 0 sec#FIN_DE_VIE Pour le député insoumis Hadrien Clouet, refuser des soins palliatifs ou une aide à mourir à un patient en fin de vie confronté à des souffrances insupportables peut s'apparenter à "un traitement cruel, inhumain et dégradant". "L'individu est toujours maître de lui-même et la société a un devoir de lui permettre l'expression de cette maîtrise", plaide-t-il.franceinfoIl y a 0 sec"Voici venir 1 100 amendements d'obstruction pure du RN et de l'UDR", déplore l'élu LFI, qui s'en prend directement aux élus du Rassemblement national opposés à l'aide à mourir.
- franceinfoIl y a 0 sec#FIN_DE_VIE C'est au tour de l'élu RN des Vosges Gaëtan Dussausaye de s'exprimer. Favorable à l'aide à mourir comme une minorité d'élus de son groupe, il plaide pour un référendum sur ce thème – une piste envisagée par Emmanuel Macron. "Il ne faut pas avoir peur du peuple. (...) Exigez avec nous le référendum", lance-t-il à destination des députés qui soutiennent ce texte.
- franceinfoIl y a 0 sec#FIN_DE_VIE Favorable à l'aide à mourir comme "ultime recours" dans certaines situations, le député MoDem Cyrille Isaac-Sibille s'inquiète que le texte soumis à l'examen des députés représente "une brèche" qui ouvrira la voie à des élargissements ultérieurs, loin de l'"équilibre" prôné aujourd'hui par ses partisans.franceinfoIl y a 0 sec"Toutes les législations ont débordé leur cadre initial", s'inquiète également le député ciottiste Vincent Trébuchet, farouchement opposé à la légalisation de l'aide à mourir.
- franceinfoIl y a 0 sec#FIN_DE_VIE Au nom du groupe écologiste, l'ex-insoumise Danielle Simonnet, ultra-favorable à l'aide à mourir, exprime son scepticisme sur l'engagement du gouvernement à augmenter les budgets pour les soins palliatifs. "Tout porte à craindre que, comme l'ensemble des moyens alloués à la santé publique, ceux alloués aux soins palliatifs soient les prochaines victimes de vos cures d'austérité successives", déclare-t-elle.franceinfoIl y a 0 sec"L'aide à mourir est une grande loi républicaine, d'abord une loi de liberté, comme fut celle de l'IVG, qui méritera aussi d'être constitutionnalisée", plaide l'élue parisienne.franceinfoIl y a 0 secFace au nombre d'amendements déposés sur le texte sur l'aide à mourir, "plus du double" par rapport au travail en commission, Danielle Simonnet dit redouter "une volonté d'obstruction de la part de certains à la droite et à l'extrême droite de l'hémicycle".
- Patrick Hetzeldéputé LR Il y a 0 sec"Notre crainte est de voir des concitoyens réclamer le suicide assisté parce qu'ils n'auraient pas eu accès aux soins palliatifs. Ce serait un échec majeur et un échec collectif."#FIN_DE_VIE A la tribune de l'Assemblée, cet élu de droite, opposé à l'aide à mourir, réclame "une mise en œuvre efficace de la loi existante avant de légiférer sur une nouvelle loi sur la fin de vie".
- Karen Erodidéputée LFI Il y a 0 sec"Jamais notre groupe ne se résoudra à ce que la loi permette de se débarrasser de nos aînés, des personnes en situation de grave maladie ou de handicap. Ce texte, aux contours bien cadré, rend ces craintes infondées."#FIN_DE_VIE Favorable au texte sur le suicide assisté et l'euthanasie, cette élue insoumise répond aux inquiétudes d'une partie de la gauche (et de l'ensemble de l'échiquier politique) qui redoute que l'aide à mourir devienne une pression sur les plus vulnérables.
- Participez toujours au Live dans le respect de la loi et des personnes.Consultez les règles du Live
- Nous ne publions pas tous les messages afin que le Live reste lisible pour tous. Nous faisons aussi de notre mieux pour vous répondre.
Participer au live

Veuillez réessayer avec un fichier image de moins de 1.5 Mo.