Narcotrafiquants incarcérés à Vendin-le-Vieil : "L'idée, c'est vraiment de les couper du monde extérieur", explique un surveillant de la prison haute-sécurité
Dix-sept premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants considérés comme les plus dangereux ont été transférés mardi dans la prison de Vendin-le-Vieil.
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"L'idée, c'est vraiment de les couper du monde extérieur" et d'empêcher les narcotrafiquants condamnés ou présumés de "continuer leur business depuis l'intérieur de l'établissement", dans le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), rapporte mercredi 23 juillet sur franceinfo, Julien, surveillant dans ce centre pénitentiaire et secrétaire local UFAP UNSa Justice. Son nom n'est pas communiqué pour des raisons de sécurité.
"La première nuit s'est bien passée. Pour le moment, tout est calme", ajoute-t-il, alors que les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants considérés comme les plus dangereux ont été transférés mardi dans cette prison située près de Lens. "Ils sont répartis en plusieurs groupes, des groupes de cinq. Les autres ne se croiseront pas. L'idée étant de couper les détenus du monde extérieur afin de créer une 'bulle' au-dessus de cette prison", explique Julien. Des travaux d'aménagement ont été réalisés pour mettre en place des parloirs hygiaphones, c'est-à-dire sans contact physique entre le détenu et ses visiteurs.
Limiter les risques de corruption
Il y a également des dispositifs anti-drone, anti-téléphone. Les surveillants du quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil sont "expérimentés" et "ont reçu une formation de sensibilisation à la criminalité organisée", notamment pour connaître "le mode d'organisation au sein des différents réseaux", souligne ce syndicaliste.
Pour limiter le risque de corruption, les "détenus sont toujours accompagnés de trois agents pénitentiaires" parce qu'il est, évidemment, "plus difficile de corrompre des agents quand ils sont trois que lorsqu'ils sont seuls", poursuit Julien. L'administration pénitentiaire a demandé une prime de 150 euros pour les surveillants des quartiers de haute sécurité. Le secrétaire local UFAP UNSa Justice précise sur franceinfo que son syndicat est "toujours dans l'attente d'un retour de Bercy".
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