Intoxications à l'E. coli dans l'Aisne : deux nouveaux cas signalés chez des enfants

Cela porte à 32 le nombre de cas recensés depuis le début de l'alerte, en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les étals vides dans le rayon boucherie fermé d'un supermarché Intermarché à Gauchy, dans l'Aisne, le 23 juin 2025. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)
Les étals vides dans le rayon boucherie fermé d'un supermarché Intermarché à Gauchy, dans l'Aisne, le 23 juin 2025. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

L'affaire des intoxications alimentaires dans l'Aisne se poursuit. Deux enfants d'une même famille ont été contaminés par la bactérie E. coli, a annoncé samedi 5 juillet la préfecture du département. Selon les premières investigations, "il s'agirait d'une contamination au sein d'une même famille en lien avec la consommation de viande dans l'une des cinq boucheries qui ont été fermées", a précisé la préfecture dans un communiqué. L'un des enfants est hospitalisé.

Cela porte à 32 le nombre de cas recensés depuis le début de l'alerte, en lien avec de la consommation de viande. Les analyses menées après le décès d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées, avait annoncé la préfecture mercredi. Selon cette même source, il existe "un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades".

Une contamination possible entre les personnes

Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. Mais de nouveaux cas peuvent "être enregistrés, même à distance de la fermeture des boucheries", le diagnostic pouvant "intervenir plusieurs jours après l'apparition des symptômes", explique la préfecture. Aussi, une "contamination peut être constatée entre les personnes", note-t-elle.

Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.

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