"Il faut un 18 septembre massif" pour réclamer "une autre politique", déclare Nathalie Bazire, secrétaire confédérale de la CGT

Huit jours après le mouvement citoyen "Bloquons tout", l'intersyndicale a lancé un appel à la grève nationale et aux manifestations, le 18 septembre.

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Nathalie Bazire, secrétaire confédérale de la CGT, le 6 février 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Nathalie Bazire, secrétaire confédérale de la CGT, le 6 février 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Il faut un 18 septembre massif, c'est indispensable pour faire comprendre à ce gouvernement qu'on a besoin d'une autre politique, déclare lundi 15 septembre sur ICI Paris Île-de-France (ex-France Bleu) Nathalie Bazire, secrétaire confédérale de la CGT.

Alors que le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses consultations, en recevant lundi les syndicats, dont la CGT, en vue de la nomination d'un nouveau gouvernement, Nathalie Bazire prédit "un 18 [septembre] plus fort" que lors de la journée de mobilisation "Bloquons tout" du 10 septembre dernier. "On a déjà recensé plus de 200 manifestations à ce jour, ça va aller en augmentant", assure-t-elle. "On recense plus de manifestations organisées par la CGT, plus d'appels à la grève dans plein de professions", ajoute la secrétaire confédérale de la CGT.

"Tous en grève"

Néanmoins la CGT n'appelle pas à des blocages comme à la gare du Nord ou sur le périphérique parisien, comme cela s'est produit le 10 septembre. "On appelle à la grève dans l'entreprise, sur le lieu de travail, par des manifestations qui sont encadrées", explique Nathalie Bazire. Elle se félicite cependant que "les deux se rejoignent", mouvement syndical et mouvement citoyen, et appelle à être "tous en grève pour aller réclamer cette abrogation de la réforme des retraites et surtout des actes forts pour arrêter les politiques d'austérité dans ce pays".

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé samedi qu'il renonçait à la suppression des deux jours fériés, mais il ne s'est pas positionné sur la suite qu'il veut donner à la réforme des retraites. En revanche, il a déclaré qu'il n'y aura pas de nouveau conclave sur les retraites. "On ne demande pas qu'il y ait X réunions qui ne servent à rien, répond Nathalie Bazire. Ce qu'on veut, c'est qu'il y ait des gestes clairs du gouvernement".

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