Vote de confiance du 8 septembre : Jordan Bardella demande "une dissolution" ou la "démission" d'Emmanuel Macron pour "sortir de l'impasse"

[Ce direct est maintenant terminé]. Il réitère la position du Rassemblement national concernant le vote de confiance du 8 septembre. "Nous voterons évidemment contre (…) Je ne crois pas au père Noël. Cela fait plusieurs mois que [François Bayrou] met en œuvre des orientations qui sont celles d'Emmanuel Macron", a affirmé Jordan Bardella au "20 Heures" de TF1, mardi 26 août. "Il est urgent de rompre avec ces politiques. Il n'y a qu'une seule possibilité : que l'on revienne aux urnes", a poursuivi le président du RN, en appelant à "une nouvelle dissolution" ou à la "démission" du chef de l'Etat pour "sortir de l'impasse". 

Pour François Bayrou, les parlementaires ont le choix entre "le chaos et la responsabilité". Le Premier ministre a pris la parole mardi lors des universités de la CFDT, à Bierville (Essonne), après avoir annoncé, la veille, qu'il engageait la responsabilité de son gouvernement à l'Assemblée nationale, autour de la "question centrale" de "la maîtrise de nos finances".

Plusieurs ministres saluent un acte "courageux". Gérald Darmanin a également évoqué un acte "extrêmement courageux et très démocratique" après la confiance sollicitée par François Bayrou. Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté salué sur RTL "un acte de courage et de lucidité". "Voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France", a déclaré le ministre de l'Intérieur et patron de LR, Bruno Retailleau, dans un communiqué. "C'est une question qui est débattue au sein du groupe", a affirmé sur France inter la ministre LR de l'Agriculture Annie Genevard. "La plupart des responsables de notre famille politique invitent à voter la confiance", a-t-elle précisé.

Le PS annonce un bureau national. Le Parti socialiste organise un bureau national mardi à 18h30, a indiqué une source proche de la direction du parti à franceinfo. De son côté, Gabriel Attal, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance et du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale, organise une réunion à 17 heures. 

Les oppositions assurent déjà qu'elles ne voteront pas la confiance à François Bayrou. La France insoumise, Les Ecologistes-EELV et les communistes ont immédiatement réagi et indiqué qu'ils voteraient contre la politique de François Bayrou. A l'extrême droite, le Rassemblement national en a fait de même, tout comme son allié de l'Union des droites pour la République (UDR). Les socialistes ont attendu lundi soir pour préciser leur position. Ils "voteront contre la confiance au gouvernement de François Bayrou", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste sur X, Olivier Faure.