Vote de confiance : "C'est une question qui est débattue au sein du groupe", affirme la ministre LR Annie Genevard

Le Premier ministre François Bayrou se soumettra à un vote de confiance au Parlement le 8 septembre.

Article rédigé par franceinfo
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  (LUDOVIC MARIN / AFP)
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Voter la confiance du gouvernement Bayrou "est une question qui est aujourd'hui débattue au sein du groupe" Les Républicains, affirme mardi 26 août sur France Inter la ministre de l'Agriculture Annie Genevard. Ce vote de confiance, annoncé lundi soir par le Premier ministre, aura lieu le 8 septembre prochain.

Ce mardi matin dans un communiqué intitulé "la droite ne s’associera pas aux démagogues", le président des Républicains et ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, assurait que "voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France". Sur France Inter, Annie Genevard ne s'avance pas sur le vote de l'ensemble du groupe. Chez LR, "il n'y a pas de mandat impératif, il appartient aux parlementaires de voter en leur âme et conscience, mais il y a dans ce moment une invitation à la responsabilité", déclare-t-elle.

"La plupart des responsables de notre famille politique invitent à voter la confiance."

Annie Genevard, ministre de l'Agriculture

à France Inter

En engageant la responsabilité de son gouvernement, François Bayrou "invite à un moment de vérité, de responsabilité", ajoute la ministre de l'Agriculture. "Le Premier ministre a voulu prendre les Français à témoin de la gravité et de l'urgence de la situation dans laquelle se trouve notre pays sur le plan financier et budgétaire", poursuit-elle. "Le sens de ce vote, ce n'est pas un vote pour ou contre François Bayrou, ce n'est pas un vote pour ou contre le gouvernement, c'est un vote qui reconnaît l'urgence", dit la ministre, assurant que "nous sommes menacés par le surendettement".

Face aux oppositions qui ont annoncé lundi soir qu'elles voteront "contre la confiance", la ministre dénonce "une sorte de cartel du déni". "Ils voteront contre quoi ? Contre ce constat de gravité et de nécessité de redresser la barre, faute de quoi la France perd la maîtrise de son destin", insiste Annie Genevard.

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