Ligue 1 : après une semaine très agitée, Marseille se fait peur face au Paris FC mais s'en sort grâce à Pierre-Emerick Aubameyang

L'Olympique de Marseille est toujours fragile, mais il sait qu'il pourra compter sur un homme cette saison. De retour au club à 36 ans, Pierre-Emerick Aubameyang, auteur d'un doublé et d'un penalty provoqué puis transformé par Mason Greenwood, a porté les Phocéens à la victoire au Vélodrome face au Paris FC, samedi 23 août (5-2).

Dans une forte tempête après une semaine agitée par l'affaire Rabiot-Rowe, tous les deux absents puisque sur la liste des transferts, l'OM se savait attendu par son public après sa défaite face à Rennes lors de la 1ere journée (1-0). Grâce au Gabonais, qui a provoqué un penalty litigieux avant de doubler la mise en roublard sur corner, l'OM avait pris le match par le bon bout en menant 2-0 après 25 minutes de jeu. 

Mais l'édifice marseillais a commencé à se fissurer immédiatement après. Vincent Marchetti aurait pu climatiser le Vélodrome dans la foulée mais sa frappe a rasé le poteau. Pas celle quelques minutes plus tard d'Ilan Kebbal, enroulée dans la lucarne et intouchable pour Geronimo Rulli (28e), ni celle de la recrue Moses Simon (58e).

Fébrile en défense, laborieux dans le jeu, l'OM a été proche de se liquéfier à l'heure de jeu. Mais les hommes de Roberto De Zerbi, endormis pendant 45 minutes, ont fini par se reprendre. Le gardien Obed Nkambadio a magnifiquement détourné la tête puissante du capitaine Leonardo Balerdi (61e). Une première alerte, suivie par le deuxième but d'Aubameyang, qui a profité d'une erreur de Lohann Doucet, pressé par Bilal Nadir sur une relance de son gardien (73e).

La jeunesse olympienne fait basculer le match

A nouveau euphorique l'OM a définitivement fait le trou grâce à une lourde frappe de Pierre-Emile Hojbjerg (81e), même si Mason Greenwood a manqué son deuxième penalty du jour sur une frappe trop croisée en fin de match (85e). Robinio Vaz, 18 ans au compteur, a fini d'enterrer le PFC d'une frappe puissante une victoire finalement large de l'OM dans le temps additionnel (90e+6).

La conclusion des deux très bonnes entrées des deux jeunes espoirs du club, Nadir et Vaz, qui ont dynamité la fin de match. "On essaye de mettre du rythme. J’essaie d’amener mon jeu vers l’avant, créer des décalages et ça nous a souri. On est un groupe, malgré les événements qui sont produits, on montre qu’on a de la qualité. On a tout pour faire une belle saison, on a oublié ce premier match et tous les événements avec", a évacué Bilal Nadir au micro de BeIn Sports.

Au bord de la crise de nerfs, Marseille s'en est finalement sorti et remporte son premier succès de la saison. "On est super contents d’avoir cette victoire après cette semaine de folie marseillaise, comme d’habitude. Le coach nous a dit qu’il fallait jouer avec confiance, qu’on prenne conscience qu’on est une équipe forte malgré un groupe réduit aujourd’hui", a loué Pierre-Emerick Aubameyang.

Pour le promu parisien, c'est une deuxième défaite de suite pour son retour dans l'élite après celui face à Angers (1-0) lors de la 1ere journée. "C’est mérité parce qu’on ne comprend pas qu’on ne peut plus commettre des erreurs à ce niveau-là. On fait le plus dur tout pour revenir au score, on sait que c’est dur et après on prend des buts qu’on doit éviter. Ça va être un bon projet dans les années, mais actuellement on joue le maintien, il ne faut pas se mentir", a conclu de son côté le buteur Ilan Kebbal, également au micro de BeIn Sports.