Affaire Rabiot : "C'est une trahison" de la part des dirigeants de l'OM, dénonce Véronique Rabiot, qui parle d'une "sanction disproportionnée"

Véronique Rabiot, la mère et l'agente d'Adrien Rabiot, a pris la parole. Elle réfute en bloc les accusations des dirigeants de l'Olympique de Marseille qui ont placé son fils sur la liste des transferts.

franceinfo, avec ICI Provence

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Publié le 21/08/2025 21:56

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Véronique Rabiot dénonce "une sanction disproportionnée par rapport à ce qu'il s'est passé" vis-à-vis de son fils Adrien Rabiot placé par l'OM sur la liste des transferts. (FRANCK FIFE / AFP)

"C'est une trahison, évidemment", a dénoncé jeudi 21 août auprès de ICI Provence (ex-France Bleu) la mère et agente d'Adrien Rabiot, Véronique Rabiot, alors que son fils a été placé sur la liste des transferts après l'incident qui l'a opposé vendredi dernier à Jonathan Rowe dans le vestiaire de l'OM. Le président du club Pablo Longoria a évoqué ce mercredi "un événement d'une gravité et d'une violence extrême, quelque chose d'inouï".

"Les dirigeants de l'OM mentent"

Mais la mère du joueur de 30 ans dit ne pas croire à la version d'une bagarre violente entre les deux joueurs. "Je pense que les dirigeants de l'OM mentent. Quand il y a des bagarres violentes, il reste des traces. Là, il n'y a aucune trace, tout le monde va bien. Tout le monde est en forme". Elle dénonce "une sanction disproportionnée par rapport à ce qu'il s'est passé".

Véronique Rabiot s'en prend aussi aux dirigeants de l'OM, à commencer par le président Pablo Longoria et le directeur du football Medhi Benatia. "Ce sont des amateurs et le costume est trop grand pour eux", lance-t-elle, ajoutant avoir "mal pour Adrien". "Avec tout ce qu'il a fait la saison dernière, ce qu'il a fait pour venir à Marseille, les risques et les sacrifices qu'il a pris, je trouve lamentable et minable que les dirigeants essayent de salir son image à ce point pour justifier une sanction qui est incompréhensible". Désormais, la mère du milieu de terrain assure que "la priorité est de trouver un club" pour son fils. "On a jusqu'au 1er septembre".