Groupe Orpea : des perquisitions en France et en Europe dans l'enquête sur des soupçons d'infractions financières
Les perquisitions ont eu lieu simultanément en Belgique, Italie, au Portugal, au Luxembourg, en Suisse et en France, dans le cadre d'une enquête ouverte notamment pour des chefs d'abus de confiance aggravés, abus de biens sociaux aggravés et blanchiment aggravé.
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Deux ans jour pour jour après la publication d'un livre-enquête dénonçant de nombreux abus chez Orpea, le parquet de Nanterre a annoncé avoir mené, mi-janvier, des perquisitions dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d'infractions financières qui vise le groupe d'Ehpad privés, placé sous le contrôle de la Caisse des dépôts. Ces opérations, menées simultanément en Belgique, Italie, au Portugal, au Luxembourg, en Suisse et en France s'inscrivent dans le cadre d'une des informations judiciaires qui porte sur le volet financier, a précisé, vendredi 26 janvier, le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Des auditions ont également été menées par les quatre juges d'instruction saisis du dossier au tribunal judiciaire de Nanterre. Cette enquête est ouverte, notamment, pour des chefs d'abus de confiance aggravés, abus de biens sociaux aggravés et blanchiment aggravé. Dans le cadre de cette enquête financière, trois anciens dirigeants du groupe ont été mis en examen. Fait rare dans ce type de dossiers financiers, deux d'entre eux ont été placés le même jour en détention provisoire.
"Le groupe coopère pleinement avec la justice"
Joint par l'AFP, le groupe Orpea a confirmé que des perquisitions avaient eu lieu à la suite des "plaintes que le groupe a déposées" après l'éclatement du scandale, "contre X" dans un premier temps, puis "nominativement" contre d'anciens anciens dirigeants. "Le groupe coopère pleinement avec la justice", a ajouté une porte-parole d'Orpea, sans donner plus de précisions sur les endroits où s'étaient déroulées les perquisitions.
Ces opérations constituent une nouvelle avancée dans les multiples poursuites qui visent le groupe qui gère 350 établissements en France, dans la tourmente depuis la parution le 26 janvier 2022 d'un livre-enquête, Les Fossoyeurs, écrit par le journaliste Victor Castanet. Il y dénonce une maltraitance des résidents, un usage abusif des fonds publics et des manquements dans la gestion du personnel.
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