Abdelkader Merah mis en examen pour complicité d'assassinats
Abdelkader Merah a été mis en examen ce dimanche soir pour "complicité d'assassinats", "vols en réunion" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Le frère de l'auteur des tueries a été placé en détention provisoire. Quatre juges antiterroristes ont été co-saisis. Mais son avocate rectifie : "Il n'a jamais dit être fier des actes de son frère".
Le parquet de Paris avait déclaré ce dimanche matin disposer d'"indices graves ou concordants " à l'encontre d'Abdelkader Merah, qui est âgé d'une trentaine d'années.
Abdelkader Merah, présenté à un juge d'instruction antiterroriste, a été mis en examen pour complicité d'assassinats, vol en réunion et association de malfaiteurs en raletion avec une netreprise terroriste. Il a été placé en détention provisoire. Selon I-Télé, il serait désormais à l'isolement à la prison de Fresne.
Interpellé mercredi avec sa compagne à leur domicile d'Auterive, à une quarantaine de kilomètres de Toulouse, Abdelkader Merah avait achevé ce dimanche une garde à vue de 96 heures, durée maximale autorisée en matière d'affaires de terrorisme, dans les locaux de la Sdat à Levallois-Perret. Sa compagne, elle, a été libérée dans le même temps. Selon son avocat toulousain, Maître Guy Debuisson, la jeune femme ignorait tout de la double vie présumée d'Abdelkader Merah.
"Si à ce stade de l'enquête aucune charge ne peut être retenue à l'encontre ni de la mère ni de la compagne dont les gardes à vue ont été levées, les investigations diligentées par les services de police ont permis d'établir à l'encontre de Merah Abdelkader l'existence d'indices graves ou concordants rendant vraisemblable sa participation comme complice à la commission des crimes en lien avec une entreprise terroriste ", a indiqué le procureur François Molins.
"Le bouc émissaire "
Abdelkader Merah pourtant nie toute participation aux crimes présumés de son frère Mohamed, assurant qu'il n'en a "jamais été fier ", selon son avocate Me Anne-Sophie Laguens. Il a "un peu le sentiment " d'être "le bouc émissaire ". Et se dit "outré " par les informations laissant entendre qu'il se félicite des actes perpétrés par son frère.
L'avocate décrit un homme "très coopératif, réfléchi, très posé, raisonné ". "Il a un peu l'impression, comme on n'a pas pu faire le procès de son frère, qu'on se reporte sur lui. L'impression d'être un peu un bouc-émissaire ", explique-t-elle.
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