Féminicide à Poitiers : plus d'un millier de manifestants ont participé à la marche blanche en hommage à Inès

La famille de la victime accuse la police de ne pas l'avoir assez protégée.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Poitou
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Des fleurs ont été déposées devant la maison d'Inès, 25 ans, mortellement poignardée le 8 septembre 2025 à Poitiers. (APOLLINE CARRE-GUILLEM / RADIO FRANCE)
Des fleurs ont été déposées devant la maison d'Inès, 25 ans, mortellement poignardée le 8 septembre 2025 à Poitiers. (APOLLINE CARRE-GUILLEM / RADIO FRANCE)

Plus d'un millier de manifestants ont participé, samedi 20 septembre, à une marche blanche dans le centre de Poitiers, en hommage à Inès 25 ans, poignardée et tuée le 8 septembre, rapporte ICI Poitou (ex-France Bleu). La famille était en tête de cortège. Les proches de la victime avaient tous des t-shirts et des pancartes avec une inscription : "Justice pour Inès".

Des associations de protection des victimes étaient aussi présentes à cette marche qui s'est d'abord arrêtée à l'hôtel de police de la ville où des chants ont été entonnés avant de se terminer à 16h au pied de la préfecture. La famille de la victime accuse la police de ne pas l'avoir assez protégée. Son ex-compagnon, principal suspect dans cette affaire, est activement recherché. Une enquête est ouverte pour assassinat.

"Ils auraient dû l'incarcérer quand ils l'ont arrêté"

Inès avait porté plainte contre lui le 10 juillet pour "harcèlement par conjoint ou concubin, violences volontaires et infraction sexuelle" et avait ensuite contacté la police à plusieurs reprises. Le parquet de Poitiers a également confirmé que l'ex-compagnon, aujourd'hui recherché, avait été interpellé deux jours avant la mort d'Inès.

Sur ICI Poitou, la famille d'Inès accuse la police de ne pas avoir assez agi. "Ils auraient dû l'incarcérer quand ils l'ont arrêté", déplore Yassine, le frère de la victime, qui ne comprend pas pourquoi la police n'a pas pu mieux la protéger, malgré sa plainte.

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