Elisabeth Borne fixe un objectif de 50% de filles dans la spécialité mathématiques, en terminale, en 2030
La ministre de l'Education nationale annonce vouloir "renforcer la place des femmes dans les filières d'ingénieur et du numérique", dans un entretien accordé aux "Echos".
Elisabeth Borne a sorti sa calculette. La ministre de l'Education nationale fixe un objectif de 50% de filles dans la spécialité mathématiques en terminale en 2030, contre 42% actuellement, dans le cadre d'un plan visant à féminiser les filières scientifiques. Elle entend ainsi "renforcer la place des femmes dans les filières d'ingénieur et du numérique", explique-t-elle dans un entretien aux Echos publié mardi 6 mai.
Une récente étude du ministère montre que les filles restent sous-représentées dans les matières scientifiques en terminale générale, en sciences de l'ingénieur ou sciences informatiques et numériques (15% dans les deux cas), en éducation physique (32%) et, dans une moindre mesure, en mathématiques (42%) et physique-chimie (47%). Le gouvernement va "demander aux chefs d'établissement et aux professeurs d'encourager les filles à choisir et conserver" la spécialité maths en terminale, explique Elisabeth Borne.
Au moins 20% de filles dans chaque classe préparatoire
Une "première marche" de 5 000 filles supplémentaires est prévue dès la prochaine rentrée, a-t-elle précisé. La ministre reprend par ailleurs à son compte l'objectif d'un rapport des inspections générales qui préconise au moins 20% de filles dans chaque classe préparatoire scientifique en 2026 et 30% en 2030.
L'instauration de quotas, terme que l'ancienne cheffe du gouvernement n'utilise pas, est une recommandation de longue date du haut conseil à l'Egalité. Dans son rapport de 2023 portant sur l'invisibilisation des femmes dans le numérique, l'instance avait préconisé d'imposer 50% de filles dans les spécialités scientifiques (mathématiques, physique) et 30% minimum en NSI (numérique et sciences informatiques) au lycée.
Le premier "pilier" du plan "Filles et maths" présenté par la ministre est "de sensibiliser et de former tous les professeurs dès la rentrée 2025 − du primaire au lycée". Il devra permettre par exemple que les filles soient plus souvent interrogées en classe, même si elles ne lèvent pas la main.
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