Affaire Bétharram : "On ne s'interdit aucun type d'audition", déclare le président de la Commission d’enquête indépendante
Lundi, la commission d'enquête indépendante a lancé un appel à témoignages. Son président, Jean-Pierre Massias, était l'invité de franceinfo.
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"On ne s'interdit aucun type d'audition", déclare lundi 23 juin sur franceinfo Jean-Pierre Massias, président de la Commission d’enquête indépendante sur les violences sexuelles et physiques à Notre-Dame-de-Bétharram et président de l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie. "François Bayrou s'est expliqué de manière très longue devant la Commission de l'Assemblée nationale, mais rien ne nous empêche" de l'auditionner.
"On ne peut pas le forcer à venir", précise-t-il toutefois, alors que les auditions débutent ce lundi, en parallèle de la collecte de témoignages en ligne. La commission rendra son rapport dans un an, avec des propositions de réparation attendues d’ici la fin de l’année.
"Comprendre comment ces violences ont eu lieu"
La commission, créée à l’initiative de la congrégation religieuse, compte "entendre le plus possible de gens qui sont mis en cause", selon Jean-Pierre Massias, qui détaille : "Quand il s'agit des membres de Bétharram, la Congrégation s'est engagée à ce que les personnes que nous sollicitons puissent nous répondre. Pour les autres, on n'a pas de moyens de coercition particulier. Mais évidemment, on indiquera dans notre rapport que ces gens n'ont pas souhaité nous répondre".
L’appel à témoignages s’adresse aux anciens élèves de l’établissement catholique béarnais ainsi qu’à toutes les personnes ayant des informations. "Les gens qui étaient physiquement à Notre-Dame-de-Bétharram, puis des gens qui étaient dans l'environnement, mais également les autorités qui auraient été censées pouvoir exercer leur contrôle", détaille-t-il.
La commission vise à "comprendre comment ces violences ont eu lieu. Est-ce qu'elles visaient des gens en particulier ? Comment des violences peuvent être exercées dans une totale impunité ?". Pour Jean-Pierre Massias, "la violence à Bétharram, c'est la conjonction de mécanismes précis, identifiables. C'est extrêmement important de les connaître parce qu'on souhaite pouvoir participer à la réparation des victimes, susciter des mesures de réparation, notamment de la part de la Congrégation, et également mettre en place des mesures dites de non-répétition".
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