Le dépôt d'offres de reprise pour la société Carmat, fabricante d'un cœur artificiel, est possible jusqu'au 3 novembre
Une seule offre de reprise a été déposée depuis le placement de l'entreprise en redressement judiciaire, début juillet.
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La société française Carmat a rapporté, mercredi 15 octobre, que d'éventuelles offres de reprise de son activité pouvaient être déposées jusqu'au 3 novembre, dans le cadre de la poursuite de son redressement judiciaire. Mardi, le tribunal des affaires économiques de Versailles a décidé le renvoi au 25 novembre de l'examen de la requête visant à convertir la procédure ciblant le fabricant de cœur artificiel en liquidation judiciaire.
"Les éventuels repreneurs ou investisseurs ont désormais jusqu'au 3 novembre 2025 pour déposer auprès de l'administrateur judiciaire de nouvelles offres, qui seront, le cas échéant, examinées lors de l'audience fixée au 25 novembre 2025", précise Carmat, qui fabrique un cœur artificiel pour les malades d'insuffisance cardiaque terminale. "Si aucune nouvelle offre n'aboutit, il est quasiment certain que Carmat fera l'objet d'une liquidation judiciaire et que ses activités cesseront", prévient la société.
Une offre rejetée en septembre
Une seule offre de reprise, celle du président du conseil d'administration et actionnaire de Carmat, Pierre Bastid, a été déposée depuis le placement de l'entreprise en redressement judiciaire, début juillet. Elle a été jugée irrecevable en septembre, faute d'avoir trouvé le financement nécessaire à temps. L'homme d'affaires a assuré mardi qu'il porterait "une nouvelle proposition de reprise" aux côtés d'autres investisseurs.
Dans le cas d'une nouvelle offre qui serait retenue par le tribunal, "tout ou partie des activités de la société pourraient se poursuivre, soit au sein de Carmat, soit au sein d'une nouvelle entité", détaille la société. Dans l'hypothèse d'une reprise par une nouvelle entité, Carmat serait liquidée et, "compte tenu du niveau de passif de la société, il est hautement probable" que cela entraîne pour ses actionnaires "une perte intégrale" de leur investissement et "une perte très significative" pour une grande partie des créanciers, s'inquiète l'entreprise.
La société, dont le siège se trouve à Vélizy-Villacoublay et son site de production à Bois-d'Arcy, dans les Yvelines, a suspendu dès juillet toutes ses implantations de prothèse. Il reste 19 malades vivant avec le cœur artificiel qu'elle a conçu, selon le directeur général Stéphane Piat.
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