Cinq ans de la crise du Covid-19 : l'épidémie a permis de développer une "organisation territoriale de la santé", estime l'ancien président du Samu du Nord

Par ailleurs, Patrick Goldstein affirme qu'on apprend des crises et qu'aujourd'hui, on n'interdirait pas aux proches de voir leurs aînés en Ehpad ou leurs proches en réanimation.

Article rédigé par franceinfo - avec "ici Nord"
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Patrick Goldstein, ancien président du Samu du Nord à l'époque de l'épidémie de Covid-19, le 26 avril 2022. (ALEXIS CHRISTIAEN (PIB) / MAXPPP)
Patrick Goldstein, ancien président du Samu du Nord à l'époque de l'épidémie de Covid-19, le 26 avril 2022. (ALEXIS CHRISTIAEN (PIB) / MAXPPP)

"La crise du Covid a changé beaucoup de choses", dans la "manière de travailler" du monde médical, estime lundi 17 mars sur "ici Nord", Patrick Goldstein, conseiller à l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France, cinq ans après le début du premier confinement. L'ancien président du Samu du Nord à l'époque de l'épidémie de Covid-19 affirme que celle-ci a permis de développer une "organisation territoriale de la santé".

"On a mis en place, avec les responsables de l'époque, une réflexion de travail territorial", explique-t-il. "Ce n'est pas quelque chose qui descend du haut et qui est pyramidal" mais des "territoires qui s'organisent et sont solidaires". Cette logique a été "remise en œuvre, par exemple, lorsqu'il y a eu une épidémie de grippe sévère cet hiver et une épidémie de bronchiolite", affirme-t-il.

Face aux crises, "la solution doit être européenne"

"Je ne pense pas qu'aujourd'hui on ferait la même chose", estime Patrick Goldstein, à propos de la fermeture complète des "Ehpad pendant plusieurs mois" et l'interdiction "aux patients qui allaient très très mal d'être vus par leurs proches en réanimation", "parce que nous avons appris et l'importance de ces crises, c'est d'apprendre".

Pour pouvoir faire face à une nouvelle crise sanitaire, la "solution doit être européenne", affirme l'ancien président du Samu du Nord. "Il faut absolument aujourd'hui que nous retrouvions une indépendance européenne en termes de fourniture de médicaments", insiste-t-il.

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