: Vidéo Ancien para, activiste anti-"mariage pour tous"... qui est le directeur du pensionnat religieux de Riaumont ?
Des religieux mis en examen pour des faits de violences sur mineurs qui minimisent les coups portés aux enfants dont ils avaient la charge et se disent victimes d'un complot. C'est la ligne de défense du directeur d'un établissement catholique hors contrat à Riaumont, dans le Pas-de-Calais. "Envoyé spécial" a cherché à en savoir plus.
A Liévin, dans le Pas-de-Calais, un établissement religieux est dans le viseur de la justice pour des faits de violences sur mineurs, qui auraient été commis entre 2007 et 2014. Sous contrôle judiciaire, les prêtres ont interdiction de côtoyer des enfants. Ils ne font plus cours, mais continuent à célébrer la messe chaque dimanche.
"'Violences légères', ça fait une claque et demie par an !"
Le frère Nicolas est mis en cause dans la plupart des témoignages recueillis par les journalistes. Filmé en caméra cachée, il leur oppose sa propre définition de la "violence" : mettre des claques aux enfants n'en serait pas, selon lui, puisqu'il n'y a pas d'"intention" de "faire du mal".
Le directeur de l'établissement a le même type de ligne de défense : selon lui, les "violences légères" reprochées aux religieux équivalent à "une claque et demie par an". "Nous, on a été agressés par des enfants, s'énerve-t-il. Si le gars, il vous traite d'enculé, vous lui donnez un coup de pied au cul, vous aussi, hein !" Les coups portés par les prêtres seraient donc une réponse à la "délinquance" de leurs pensionnaires.
Un habitué des prises de position musclées
L'homme est un ancien militaire parachutiste, comme la plupart des religieux de Riaumont... et un habitué des prises de position musclées. On l'aperçoit sur une vidéo amateur de 2013, où il prend à partie les CRS lors d'une manifestation contre le mariage pour tous.
Le garant de l'enseignement de l'institut de Riaumont est un activiste, qui se dit victime d'un acharnement judiciaire à cause de ses opinions conservatrices. Selon lui, ces mises en examen seraient "idéologiques" et la PJ de Lille ainsi que la Brigade des mineurs "heureux d'être mobilisés" contre son établissement.
Extrait de "Violences à l'internat", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 14 novembre 2019.
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