Récolte de miel : 2025, une année dorée qui ravit les gourmands

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Article rédigé par France 2 - C. Wormser, N. Dalaudier, L. Rochette - Édité par l'agence 6Medias
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Cette année, la France connaît une forte production de miel, offrant aux consommateurs une récolte abondante et de qualité. Dans l’Ouest, les apiculteurs célèbrent cette réussite, portée par un climat favorable et une nature préservée, tout en restant vigilants face aux menaces du frelon asiatique et du changement climatique.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


À Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), un apiculteur retrouve ses clients fidèles. Cette année est une bonne récolte pour lui : les amateurs vont donc pouvoir se faire plaisir. "La semaine prochaine, ce sont les vacances scolaires. Mes petits-enfants arrivent et ils veulent leur tartine de miel", raconte une passante. Pour un autre client, c’est un incontournable : "On ne peut pas se passer du miel. Ça fait du bien, surtout avec l’hiver qui commence."

Sur l’étal, des dizaines de pots témoignent d’une production florissante. Une très bonne année pour l’Ouest de la France. D’après Samuel Leroux, apiculteur, la nature bretonne n’y est pas pour rien : "On a encore des haies, on a encore des arbres, on a encore des ronces, on a encore une végétation développée par rapport à d’autres secteurs où ce sont des plaines où il n’y a plus d’arbres, il n’y a plus rien."

Une belle récolte menacée par le frelon asiatique

Cette année, près de 25 000 tonnes de miel ont été produites en France c'est presque le double de l’année précédente. Cécile Capelle a, elle aussi, vu sa production augmenter : ses soixante ruches ont produit une tonne de miel contre 420 kilos en 2024. "C’est le climat qui fait qu’on a eu une bonne année et un temps bien ensoleillé aussi pour la fécondation des reines", explique-t-elle.

Mais malgré cette belle production, elle reste inquiète. Avec le changement climatique, le frelon asiatique est désormais présent jusqu’en Bretagne. Il menace les abeilles et la prochaine production de miel.

Aujourd’hui, la France produit près de la moitié de ses besoins en miel : 30 000 tonnes sont encore importées chaque année.

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