T'as vu l'info ? I love Great Britain
Théresa May, Première ministre britannique, va officialiser mercredi la procédure de divorce avec l'Union européenne. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
Je suis triste à cause du Brexit. À la mi-journée, l'ambassadeur britannique à Bruxelles va remettre au président du Conseil européen la lettre signée Theresa May signifiant l'intention de son pays de quitter l'Union. Au même moment, à Londres, la Première ministre, Theresa May, annoncera aux députés que la procédure est lancée. Shocking ! Je suis effondré. J’aime l’Angleterre, j’aime Londres, j’aime tout des Anglais et sans eux nous ne serions pas ce que nous sommes.
La preuve par l'histoire
Alors bien sûr, les mauvais esprits vont me sortir Azincourt (1415) ou Jeanne d’Arc pour expliquer que ce sont nos ennemis éternels et évoquer la "Perfide Albion". C’est faux. Londres, c’est aussi de Gaulle et la France Libre. Et la musique ! Comment vivrait-on sans les Beatles ? Que ferions-nous si Paul, John, George et Ringo n’avaient pas existé ? Et les Stones et les Who, et Clash et tous les autres ? Je vous aime aussi. Je ne veux pas que les Anglais nous quittent. Je ne veux pas qu’on rebouche le tunnel sous la Manche. Je ne veux pas arrêter de boire du Five o’Clock Tea. Je veux continuer à pleurer comme un veau quand le XV de la Rose dans son maillot blanc immaculé explose le XV de France.
GB = Guy Birenbaum
Je veux continuer d’admirer le flegme des anglais. Je veux continuer à me moquer de la famille royale. Je veux rire avec Chaplin, les Monty Python, Mister Bean, Peter Sellers… Vous allez me dire que tout ça c’est dépassé, du passé, des clichés. Allez passer une journée dans le Londres 2017 et vous verrez qu’on peut aimer la France et l’Angleterre à la fois. En plus, depuis que je suis petit garçon, je crois que le "GB" de Great Britain, ce sont mes initiales, "The initials, The initials, The initials, GB !" aurait chanté Gainsbourg qui aurait pu être anglais. Alors ce matin, I’m sad et I’m british.
Le dicton du jour
À la Sainte Gwladys (une galloise), ma rime triste, en anglais, c’est "To Miss" qui veut dire "manquer".
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