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Question de choix. La renaissance des commerces de proximité

Question de choix Anne-Marie Chauvière Le dimanche à 7h26, 12h53 et 15h21

Où irez-vous faire vos courses demain ? Probablement dans un commerce de proximité.

franceinfo, Fabienne Chauvière

Radio France

Publié le 03/12/2017 09:07 Mis à jour le 03/12/2017 09:07

Temps de lecture : 1min

Soutenir les commerces de proximité, et ne pas favoriser le e.commerce, c'est ce que souhaitent les petits commerces en ces temps de grèves (Photo d'illustration). (MAXPPP) — Soutenir les commerces de proximité, et ne pas favoriser le e.commerce, c'est ce que souhaitent les petits commerces en ces temps de grèves (Photo d'illustration). (MAXPPP)

Avec l'aide du numérique, de nouveaux concepts naissent, et des villes font tout pour aider les commerces de proximité à s'installer. Il y a une alternative aux achats en ligne et aux grandes surfaces.

Bonne nouvelle, le commerce de proximité n’est pas mort

Des grandes villes misent sur ces lieux de convivialité où les nouvelles technologies ont aussi toute leur place. Ainsi la ville de Paris a confié à la société d’économie mixte Semaest , la lourde tâche d’aider des commerçants potentiels à s’installer. Avec souvent des concepts innovants. La Semaest propose, au coeur de la capitale, deux lieux qui permettent à des entrepreneurs de tester leur idée. Le succès est au rendez vous.

Ces boutiques tests sont louées pour une période qui peut aller d’une semaine à 4 mois. Pour Emmanuelle Hoss, directrice de la Semaest, le désir d’aborder différemment les relations économiques de demain est là.

La ville de Bordeaux propose un Pop Up store

Ce Pop Up store permet selon le même principe de prospecter de nouveaux marchés. Il y a aussi la Fédération des Boutiques à l’essai. Des locaux vides dans les centres villes sont proposés pour quelques mois sans engagement à de nouveaux commerçants qui sont soutenus. 45 villes se lancent dans l’aventure qui a démarré avec la ville de Noyons dans l’Oise en 2014, où 3 boutiques à l’essai tournent aujourd’hui à plein régime. La grande distribution a du souci à se faire.