Inondation : que faire si on ne peut pas aller au travail ?
Des routes bloquées, des trains qui ne circulent pas, à cause des inondations ou des grèves. Qu'est-ce qu'on risque si on ne va pas au travail, que faut-il faire vis-à-vis de son employeur, est-ce qu'on est payé ?
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Un employeur ne peut pas sanctionner un employé si il n'est pas allé au travail. Si vous avez été bloqué par les inondations ou par des grèves qui suppriment les seuls trains que vous pouvez prendre pour vous rendre sur votre lieu de travail, ça constitue "un cas de force majeure". Vous n'êtes donc pas en faute et donc pas sanctionnable. Mais attention quand même, mieux vaut ne pas se contenter d'un coup de fil. C'est mieux d'envoyer un mail, donc une trace écrite, qui précisera soit que telles et telles routes sont impraticables, que les lignes de bus ne fonctionnent pas ou que les trains ne roulent pas. Mieux encore, faites une capture d'écran des sites routiers ou envoyez une photo pour prouver votre bonne foi. En cas de litige, ça pourra toujours servir. Et surtout prévenez. Ne restez pas silencieux. Le mieux est de le faire aussi tôt que possible dans la journée... Au-delà, ça risque d'être plus délicat...
Et est-ce que ces jours d'absence seront payés ?
C'est la mauvaise nouvelle, non, pas de paye pour ces jours chômés de force. Ca n'est qu'en cas de maladie que l'employeur est obligé de vous rémunérer. Même si certains employeurs vous proposeront de récupérer les heures non travaillées plus tard ou de prendre une RTT, voire même de vous imposer une RTT. En fait, tout dépend de l'accord qui a été signé dans votre entreprise...
Et si j'arrive à me rendre à mon travail et que je trouve mon entreprise fermée ?
Alors là on est payé normalement et l'entreprise, de son côté, peut mettre en oeuvre la procédure de chômage partiel.
Et partir plus tôt ?
En principe non, pas possible d'anticiper les problèmes de transports en demandant à partir plus tôt. Du moins on ne peut pas l'exiger, même si on peut toujours s'arranger avec son employeur. Mais encore une fois, ce ne sera pas du temps payé. Un argument quand même : votre patron doit assurer la sécurité de ses salariés. Et, si vous avez un accident en rentrant chez vous, les juges pourraient ne pas apprécier le fait qu'on vous aie obligé à prendre la route dans des conditions périlleuses.
Et si on doit travailler à l'extérieur, partir en mission, par exemple ?
Là on peut refuser, on peut exercer "son droit de retrait"... Ca ne marche que s'il existe un danger imminent, et des inondations telles que l'on en connait peuvent évidemment être considérées comme tel. Et là, cette fois-ci, l'employeur est tenu de vous payer. En fait un employeur ne peut pas vous obliger à travailler au péril de votre santé...
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