Le salon de l'automobile de Munich, signe d'une reprise en demi-teinte
Auparavant à Francfort, le salon de l'automonile se tient cette année à Munich. Le retour de cet évènement est un signe de reprise économique, non sans difficultés toutefois. Le décryptage de Fanny Guinochet.
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Avec la pandémie, tous les salons de l’auto habituels - Paris, Genève, Detroit, etc - avaient été annulés pendant presque deux ans. En avril dernier, seul le salon de Shanghai avait rouvert. Mardi 7 septembre, c’est donc à Munich que pendant près d’une semaine, les constructeurs vont présenter leurs nouveautés en présentiel, dans le respect des gestes barrières. Mais toutes les marques ne seront pas présentes. Renault sera là, mais pas Stellantis (ex-PSA). Les fabricants ont souffert de la crise et la présence sur un salon coûte cher. Entre les stands, les déplacements des équipes et les prototypes, la facture peut atteindre plusieurs millions d’euros.
Les entreprises asiatiques Toyota, Nissan, Honda ou Suzuki seront aussi largement absentes. Munich, ville où BMW a son siège, bénéficiera en revanche de la présence des marques allemandes. C’est un salon pour la reprise, mais on est encore loin d'un retour complet à la normale.
Les mobilités douces à l'honneur
Il n'y aura pas que des voitures sur ce salon, mais aussi d’autres modes de transport, comme le vélo, très présent, avec plus de 70 marques exposées. De nombreuses start-up travaillent aussi sur des systèmes de déplacements innovants comme les voitures autonomes, sans chauffeur, également présentes au salon. L’idée est d’accompagner les nouvelles façons de se déplacer aujourd’hui, ainsi que les grands changements que connaît l’industrie automobile : notamment la fin du diesel, le virage vers l’électrique.
Mais cela ne se fait pas sans difficultés. Tout le secteur est bousculé, avec de fortes craintes sur l’emploi. Selon un rapport de l’observatoire de la métallurgie, sur les 500 000 emplois que compte le secteur de l’automobile française, 100 000 seraient menacés d’ici 2035. Enfin, la crise du Covid-19 a mis en lumière les faiblesses de la filière : par exemple, les problèmes d’approvisionnement des semi-conducteurs qui paralysent la production. Autant de sujets auxquels les professionnels vont tenter de répondre jusqu’au 12 septembre.
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