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Covid-19 : un record de 400 millions de livres vendus en 2021 en France

Le décryptage éco Fanny Guinochet Du lundi au vendredi à 7h50 et 10h20

L'année 2021 a été historique pour la vente de livres en France, et c'est grâce à la crise sanitaire.

franceinfo - Fanny Guinochet

Radio France

Publié le 09/02/2022 11:04

Temps de lecture : 2min

Une vendeuse dans une librairie de Mulhouse (Haut-Rhin) en mai 2020.  (SEBASTIEN BOZON / AFP) — Une vendeuse dans une librairie de Mulhouse (Haut-Rhin) en mai 2020. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

C’est l'un des effets positifs de la pandémie : confinés ou fortement incités à rester chez nous, nous avons découvert ou redécouvert les plaisirs de la lecture. Sept Français sur dix se sont tournés vers les livres et ceux qui lisaient déjà avant, lisent encore plus qu’avant, selon le cabinet GfK Market. Le marché du livre a fait un bond de 14%, alors qu'avant la pandémie, la progression des ventes était assez atone, autour de 1% de plus par an.

En 2021, en France, en tout, il s’est vendu 400 millions de livres – en papier, mais aussi numériques, que l’on peut lire sur écran – un record. A lui seul, le format papier draine l'essentiel du chiffres d'affaires de l'édition. Le secteur se heurte d’ailleurs au problème de pénurie de papier, les impressions ou réimpressions prennent souvent du retard. On voit toutefois que, depuis trois ans, les ventes de livre numériques progresse. L’an dernier, un tiers des Français ont lu au moins un livre sur un écran.

Les mangas en tête de gondole

Jeunesse, loisirs, littérature, policiers... Tous les genres ont profité de cet engouement. 800 000 exemplaires pour le dernier Guillaume Musso, mais les prix Goncourt se vendent bien aussi. Les bandes dessinées aussi s’arrachent : le dernier Astérix, Astérix et le griffon, arrive en tête des ventes, avec plus d'un million et demi d’exemplaires vendus. Côté enfant, la célèbre Mortelle Adèle cartonne.

La palme revient surtout aux mangas, qui représente une bande-dessinée vendue sur deux. Plusieurs raisons à ce succès : ils sont moins chers que les BD traditionnelles et le pass culture, donne aux jeunes de 15 à 18 ans jusqu’à 300 euros à dépenser dans des activités culturelles, a beaucoup été utilisé pour acheter des mangas.