Airbus consolide sa place de numéro un mondial de l’aéronautique civile face à Boeing
2022 a été un bon cru pour le constructeur européen malgré le contexte international compliqué.
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Coup double pour Airbus qui a davantage livré d’avions et obtenu plus de commandes que son grand rival américain. Pour ce qui est des livraisons, le groupe européen a remis à ses clients 661 appareils contre 480 pour Boeing. Airbus l’emporte également, mais de peu cette fois, sur le plan des commandes avec 820 commandes nettes contre 808 pour Boeing. Une petite différence de 12 avions, mais le chiffre des commandes nettes est important car il tient compte des annulations de dernière minute. Nous avons donc une photo réelle de la situation.
Ces dernières années, Boeing a rencontré de lourdes difficultés qui ont plombé son activité et la page est en train de se tourner. Le constructeur américain a dû affronter des vents contraires, entre problèmes techniques sur les carlingues et surtout le 737Max resté cloué au sol entre 2018 et 2021 à cause de deux catastrophes aériennes à l’origine de 350 morts. Boeing redresse la barre. Pour le géant de Seattle, le nombre de livraisons – qui reste donc inférieur à celui d’Airbus – est quand-même en augmentation de 40% par rapport à 2021.
La situation reste tendue dans les deux cas
Les deux avionneurs doivent jongler avec leurs fournisseurs, entre les tensions d’approvisionnement de certaines matières premières, de composants électroniques, la crise énergétique, les difficultés de recrutement, voire tout simplement la pénurie de main d’œuvre. Mais Airbus et Boeing sont obligés de renforcer le rythme de la montée en cadence nécessaire pour répondre à la croissance attendue du trafic aérien mondial. Ça freine toutefois en amont sur les fournitures, notamment de moteurs. Par exemple, la situation a conduit Airbus à produire ce que l'on appelle tout simplement des "planeurs", des avions dépourvus de moteurs en attendant les livraisons.
Si un constructeur se réjouit légitimement d’être au-dessus de son concurrent, aucun des deux ne souhaite le pire à son adversaire. Un opérateur qui trinque, c’est l’ensemble du secteur qui est pénalisé. Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres.
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