Aéronautique : Airbus pulvérise ses records de commandes
L’année commence très bien pour Airbus puisque le constructeur aéronautique européen bat le record de commandes pour 2023.
Airbus n’a jamais enregistré un tel chiffre : 2 094 commandes nettes, soit bien au-dessus du précédent record qui remonte à 2013, il y a donc un peu plus de dix ans, comme l’a dévoilé l’avionneur jeudi 11 janvier. À l’époque, l’avionneur européen en avait enregistré 1 500. Par commandes nettes, on entend l'ensemble des contrats réellement signés, excluant donc les annulations de certains engagements initiaux.
Le succès repose sur les monocouloirs, les appareils au fuselage étroit, avec un couloir de bout en bout de la cabine et une rangée de plusieurs sièges de chaque côté. Des avions moins lourds, dont les capacités d’accueil de voyageurs ne ressemblent pas à des paquebots volants, et que les compagnies peuvent utiliser sur un plus grand nombre de destinations en fonction des plans de charges. Dans cette catégorie, on retrouve la famille des A320 et 321 dont le succès n’a jamais été aussi élevé.
Objectifs environnementaux
C’est la volonté de respecter les objectifs de décarbonation qui pousse toutes les compagnies aériennes mondiales à renouveler leur flotte. D’où les commandes records. Le secteur aérien s’engage à atteindre la neutralité carbone en 2050. Toutes les compagnies sont confrontées à cet objectif de réduire leur emprunte environnementales mais avec un trafic aérien mondial qui devrait doubler d’ici cette échéance de 2050. Donc, pour assurer cette croissance qui doit être "propre", les compagnies s’efforcent de réserver au plus tôt les appareils qui répondent au cahier des charges.
Assurer les cadences de production est une question qui occupe la direction d’Airbus à tous les étages. L’avionneur compte 18 000 fournisseurs, pour certains encore fragilisés par les difficultés d’approvisionnement et l’inflation. Airbus a réembauché 13 000 personnes l’année dernière et 13 000 doivent l’être cette année.
Cette dynamique pour Airbus intervient au moment où le concurrent américain Boeing est empêtré dans une nouvelle crise avec son 737Max qui a vu une porte s’arracher au décollage la semaine dernière, sans faire de victimes. Chez Airbus on ne compte pas méchamment les points car un opérateur qui trinque, c’est l’ensemble du secteur qui est pénalisé. Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres.
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