Réforme des retraites : "Il est important de comprendre pourquoi les Français disent non", estime le politologue Bruno Palier
A la veille de la sixième journée d'action contre la réforme des retraites Bruno Palier, docteur en sciences politiques, directeur de recherche du CNRS à Sciences Po, développe les raisons pour lesquelles les Français restent en grande majorité, selon les derniers sondages, opposés à la réforme des retraites.
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"Depuis deux mois, les Français ont bien compris la réforme. Ils ne sont pas d'accord. C'est ce qu'"ils manifestent, c'est une opinion solide," selon Bruno Palier, auteur notamment de l'ouvrage Réformer les retraites (Presses de Sciences Po). L'opposition au texte est particulièrement forte chez les non-retraités constate le directeur de recherche au CNRS : "Chez les actifs, il y a un refus massif de devoir travailler plus longtemps" , poursuit-il.
>>> Réforme des retraites : suivez les dernières évolution dans notre direct
L'intersyndicale, boudée par le gouvernement semble être un bon porte-drapeau de l'opinion publique.
"L'intersyndicale dans son unité, dans le message clair qu'elle transmet, semble le porte-parole de l'opinion alors qu' on ne trouve pas du côté du gouvernement ou de la majorité relative à l'Assemblée nationale de gens qui soient capables de porter l'opinion des Français."
Bruno Palier, directeur de recherche au CNRSà franceinfo
"C'est moins une réforme des retraites qu'une réforme qui demande aux gens de travailler plus longtemps puisque le système n'est pas changé, le niveau des retraites n'est pas modulé par des changements de paramètres, on demande seulement aux Français de travailler plus longtemps et les Français disent non et il est important de comprendre pourquoi " selon Bruno Palier, invité éco de franceinfo lundi 6 mars.
"C'est la conséquence de la stratégie de compétitivité des entreprises qui ont cherché à réduire les coûts de production à tout prix, y compris sur le dos des salariés, dans une approche de la compétitivité qui a été uniquement obsédée par la réduction des coûts", conclut-il.
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