La Fondation Hartung-Bergman, où vivaient et travaillaient les peintres Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, s'ouvre au public
À Antibes, la Fondation Hartung-Bergman, lieu de vie et de travail des peintres Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, ouvre ses portes au public depuis quelques semaines. On peut la visiter jusqu’au 30 septembre.
Nous sommes sur les hauteurs d’Antibes. C’est au cœur d’une oliveraie du XVIIIe siècle que Hans Hartung et Anna Eva Bergman ont construit leur maison-atelier, où ils ont vécu et travaillé de 1973 jusqu’à leur mort à la fin des années 80.
"On est au milieu d’une nature qui est magnifique, les arbres sont sublimes. Il y a des grands pins, il y a tous ces oliviers et puis en même temps cette architecture très pure, très blanche, très minérale. Cette articulation entre les deux est vraiment très émouvante", s'exclame Thomas Schlesser qui dirige la Fondation Hartung-Bergman
La villa dans laquelle vivait le couple d’artistes, inspirée par l’architecture élémentariste des années trente, n’est pas accessible au public. Les visiteurs peuvent cependant apercevoir la piscine bleu azur et le patio.
En revanche, les ateliers installés en contrebas ont été aménagés pour recevoir le public. Deux espaces d’exposition ont été créés autour. On y découvre notamment le travail fascinant et encore trop peu connu d’Anna Eva Bergman.
"Bergman travaillait d’abord selon la technique du nombre d’or, c’est-à-dire elle cherchait la meilleure proportion possible dans ses compositions. Et puis, elle posait des feuilles de métal qui permettent de réfléchir la lumière. Ses œuvres ont à chaque fois un aspect très solaire, très lumineux, qu’il s’agisse d’or ou d’argent à la surface du tableau", déclare Thomas Schlesser
La nature et l’horizon sont au cœur de la peinture d’Anna-Eva Bergman, qui invite à la méditation. L’œuvre de Hans Hartung, grande figure de l’abstraction, qui fut proche de Pierre Soulages, est présentée dans un espace distinct. On y découvre quelque soixante années de création.
Son atelier est aussi ouvert à la visite et rien n’a changé depuis sa disparition en 1989. "À la fin de sa vie, Hartung peignait avec une méthode qui était celle de la projection avec des sulfateuses de jardin. Du coup, tous les murs sont remplis de taches de couleur, de coulures et ça donne quasiment l’aspect d’une énorme œuvre d’art" dit Thomas Schlesser
Mémoire vivante de ces années de création, l’ancienne cuisinière du couple, Marcelle, travaille toujours à la fondation. Elle se souvient que les artistes s’inquiétaient pour l’avenir de leur maison-atelier. "C’était la volonté des deux artistes que ça soit ouvert au public, que tout le monde visite et en fait ça s’est réalisé." raconte Marcelle.
Plus de 30 ans après leur mort, le vœu d’Hans Hartung et Anna-Eva Bergman a été exaucé.
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