Le maillot offert par Victor Wembanyama à un jeune fan revendu 70 000 euros aux enchères

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La star française de la NBA avait échangé son maillot avec celui d'un jeune garçon à la fin d'un match en décembre dernier. La mise en vente de ce cadeau avait divisé les internautes.

Sarah Calamand

Radio France

Publié le 26/02/2025 10:33

Temps de lecture : 2min

Le basketteur français Victor Wembanyama a échangé son maillot avec un jeune fan, le 27 décembre 2024 à New York. (NATHANIEL S. BUTLER / NBAE / GETTY IMAGES)

"Le meilleur échange de l'histoire !", avait commenté le club de San Antonio (Texas). Le 27 décembre 2024, à l'issue d'un match qui opposait les Spurs et les Brooklyn Nets, un petit garçon a réussi à capter l'attention de la star française montante de la NBA. Il tenait une pancarte, sur laquelle on pouvait lire : "Victor Wembanyama, pourrais-tu échanger ton maillot avec le mien ?" Résultat : l'enfant est reparti avec le maillot, une édition limitée presque plus haute que lui, et le basketteur avec une version minuscule.

Mais moins d'un mois plus tard, le 14 janvier, la société de vente aux enchères américaine Goldin annonce avoir récupéré le maillot et le mettre aux enchères à un prix de départ de 10 000 dollars. Une annonce qui a déçu Wemby, qui l'a fait savoir en postant un émoji qui pleure sur le réseau social X.

😭 https://t.co/b7jQHgiPLc
— Wemby (@wemby) January 15, 2025

Gâchis pour les uns, opportunité pour les autres

L'enchère s'est conclue le 23 février, et le maillot est parti pour 73 200 dollars auprès d'un acheteur dont l'identité n'a pas été révélée. Un montant qui peut paraître élevé mais qui est encore très loin de certaines ventes historiques d'objet ayant appartenu à des sportifs. En 2022, un maillot de Diego Maradona a été vendu plus de 9 millions de dollars, les enchères sont montées à plus de 10 millions pour celui porté par Michael Jordan lors de la finale de la NBA en 1998.

Le maillot ayant été offert à un fan, de nombreux internautes se sont émus de le voir mis en vente. Ils voient dans ces enchères une triste conclusion après un moment de générosité comme seul le sport sait en créer. "Chaque famille fait ses choix", leur répond Ken Goldin, le patron de la maison de vente, qui y voit plutôt pour la famille un moyen de faciliter l'accès du petit garçon à l'université.