Au terme de leur Tour de France des déserts médicaux, Miss Auvergne 2021 et son compagnon déplorent l'état du système de santé en France
Partie sur les routes de France avec son compagnon kinésithérapeute, la médecin généraliste a voulu alerter les représentants politiques sur l'absence de dispositifs permettent de mettre en lien les professionnels de santé.
Couronnée Miss Auvergne en 2021, Anaïs Werestchack est par ailleurs une médecin généraliste engagée, qui lance en ce début d'année 2025 un appel aux responsables politique contre les déserts médicaux. Un engagement dans la continuité de son Tour de France des déserts médicaux, réalisé avec son compagnon kinésithérapeute, Brice, en 2024. Quelque 31 médecins et kinésithérapeutes remplacés plus tard, avec plus de 20 000 km au compteur, 45 départements traversés et plus de 5 000 patients soignés, il est temps pour l'Auvergnate de dresser le bilan de ce tour de France que le couple a raconté sur leur compte Instagram, suivi par plus 45 000 personnes.
Du Grand-Est à la Bretagne, en passant par la Normandie, le couple a pris le relais pendant tout ce temps de soignants fatigués, en congés maternité, ou qui peinaient simplement à prendre quelques jours de repos. Des médecins qui tirent sur la corde, et des patients qui se sentent abandonnés alors qu’ils souffrent souvent de pathologies complexes et multiples. Un portrait inquiétant de l'état du système de santé en France, censé alerter nos dirigeants.
Un système à bout de souffle
Docteure Anaïs Werestchack a toutefois remarqué que, contrairement aux idées reçues, le nombre de médecins remplaçant qui souhaitent davantage travailler s'élève à plus des deux tiers. Mais encore faut-il trouver des médecins à remplacer. Le couple déplore que l'Assurance maladie n'ait pas mis en place de structure ou de site internet permettant de mettre en relation les médecins qui cherchent des remplaçants, et des remplaçants en quête de poste. Résultat, ce sont sur des réseaux sociaux comme Facebook que le couple a cherché des soignants à remplacer.
Un engagement remarqué, mais une communication avec les responsables politiques compliquées, notamment en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale, en juin 2024, et de l'instabilité politique qui s'en est suivie. La situation, souvent désespérante, s'aggrave pourtant, alors que deux tiers des départements français ont vu leur densité médicale reculer entre 2010 et 2024. Un cri dans le désert donc, pour le couple.
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