Chroniques du ciel. L'aviation en conclave à Boston
Sur fond de crise sanitaire, l'IATA, l'association internationale du transport aérien réunit sa 77e assemblée générale annuelle à Boston.
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Encore sonné par la pandémie, qui lui a fait perdre plus de 126 milliards de dollars depuis le début de la crise, diabolisé pour sa contribution au réchauffement climatique, le transport aérien se retrouve en conclave à partir de ce dimanche 3 octobre et pour trois jours à Boston, sur la côte Est des États-Unis.
L’Association Internationale du Transport Aérien y tient sa 77eme assemblée générale annuelle. Des centaines de délégués, dirigeants de compagnies et journalistes sont attendus dans la capitale du Massachusetts. Une édition marquée par le retour aux rencontres en direct, en présentiel après une année 2020 où il avait été essentiellement question de visioconférence pour cause de Covid, même si IATA a tout de même prévu un volet virtuel.
Rejoindre Boston, un "parcours du combattant"
Car en attendant la réouverture conditionnelle des frontières américaines aux étrangers, promise début novembre, rejoindre Boston depuis l’Europe ou l’Asie s’apparente toujours à un véritable parcours du combattant, entre autorisations délivrées au compte-goutte et obligation de tests, voire de quarantaine.
Un patchwork mondial de règles non coordonnées que déplore IATA depuis des mois, malgré la progression de la vaccination et de l’instauration des pass sanitaires au sein de l’Union européenne. Des règles et des restrictions qui n’encouragent pas au voyage. Résultat, un trafic intercontinental encore très faible, en chute de près de 74% en juillet, par rapport à la même période de 2019, avant la crise, et des réservations qui peinent à décoller pour la saison d’hiver.
Les compagnies sont inquiètes
Lors de cette assemblée générale, IATA devrait réaffirmer qu’elle ne prévoit pas de retour avant 2024, mais à plus long terme en revanche, le transport aérien devrait reprendre son irrésistible ascension, essentiellement alimentée par les classes moyenne en Asie.
Boeing estime que le marché des avions de ligne retrouvera une croissance de 4% à 5% par an, à partir de 2024, et que la flotte mondiale avoisinera les 50 000 avions d’ici 20 ans, contre 26 000 aujourd’hui.
Cette perspective va pousser le britannique Willie Wash, le patron de IATA a proposé de nouvelles ambitions en matière de réduction des émissions de C02. Rappelons que le secteur s’est engagé, il y a déjà 12 ans, à ne pas augmenter ses émissions malgré la croissance du trafic d’ici 2050.
Mais la question est de savoir comment les compagnies au bord de la déroute, financeront des flottes plus récentes, à quel rythme, et si cette transition renchérira le coût des voyages en avion, au point d’en casser son rythme de croissance.
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