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"Bonport" : des espaces cozy et chaleureux pour y travailler en ville

C'est mon boulot Philippe Duport Le samedi à 7h25, 9h25, 11h25 et 13h25, le dimanche à 7h22, 9h22, 11h22, 13h22

"C'est mon boulot" revient tout l'été sur 40 idées de business originales, des créations d'entreprise qui répondent à l'air du temps. Jeudi 21 juillet, le portrait de Raphaëlle Borneuf, qui a lancé "Bonport", des espaces en ville d'où on peut participer à des visioconférences.

franceinfo, Philippe Duport

Radio France

Publié le 21/07/2022 07:58 Mis à jour le 21/07/2022 13:47

Temps de lecture : 1min

Un homme travaille sur son ordinateur confortablement installé sur un canapé. (VANESSA MEYER / MAXPPP)

L'ambition de Raphaëlle Borneuf, c'est de parsemer les grandes villes de petits espaces, baptisés "Bonport", pour aider les professionnels à trouver de la tranquillité quand ils ne sont pas au bureau.

"Concrètement, ce sont des espaces hybrides, mi-café, mi-bureau, donc extrêmement cosy et chaleureux, dans lesquels vous trouvez une multitude d'espaces un peu séparés. "

Raphaëlle Borneuf
sur franceinfo

"Ça va de l'alcove à la bulle totalement privative pour permettre aux personnes qui le souhaitent de s'isoler et continuer à travailler aussi efficacement, comme s'ils étaient au bureau." déclare Raphaëlle Borneuf.

Attention : ce n'est pas un espace de coworking, mais de petites surfaces qui proposent des bulles de confidentialité. Le développement a été ralenti par la crise sanitaire. Le premier "Bonport" est implanté dans la gare Montparnasse, mais Raphaëlle Borneuf veut en ouvrir un peu partout.

Il faut donc imaginer des "Bonport" entre une boulangerie et un magasin de vêtement, pour répondre aux besoins de travail nomade que, justement, la crise a fait naître. La proposition de valeur de "Bonport", ce sont les bulles privatives en libre accès. Il vous en coutera 42 euros pour une heure, à présenter en note de frais à votre entreprise.

S'il faut environ 300 000 euros pour ouvrir un "Bonport", la toute jeune start-up va devoir lever des fonds pour se développer, comme elle en a l'intention, dans toutes les grandes villes de France et bientôt à l'étranger. Histoire de surfer sur une nouvelle tendance qui est devenue incontournable.