Projet de loi sur l'immigration : "C'est une fumisterie", selon le député RN Sébastien Chenu
"Ça devait être en début d'année, puis au printemps, puis à l'été... et maintenant, c'est repoussé à l'automne", regrette mercredi sur franceinfo le vice-président du Rassemblement national, qui critique la mesure permettant de régulariser des travailleurs sans papiers dans les métiers "en tension".
"Ils ne savent pas bien où ils vont", s'amuse mercredi 21 juin sur franceinfo le député RN Sébastien Chenu à propos du projet de loi immigration voulu par le gouvernement. "Ça devait être en début d'année, puis au printemps, puis à l'été... et maintenant, c'est repoussé à l'automne." Sans même avoir été présenté pourtant, le texte continue de faire réagir. Le vice-président du Rassemblement national annonce même que les députés de son groupe pourront voter "toutes les mesures qui iront dans le sens que nous considérons comme étant plus fermes".
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En revanche, Sébastien Chenu se montre très critique sur un des volets du futur projet de loi qui permettrait de régulariser des travailleurs sans papiers qui travaillent déjà dans les métiers "en tension" comme l'hébergement-restauration, la santé ou le BTP. "Ils vont ouvrir une voie d'immigration incroyable", s'inquiète le député du Nord. "Et une fois que les gens se retrouveront au chômage, qu'est ce qu'on fait ? D'autres arriveront." La Première ministre Elisabeth Borne penche pourtant pour une régularisation via des titres de séjour temporaires accordés à des personnes en CDI.
"L'État doit accompagner les entreprises"
"Tout ça, c'est une fumisterie", balaie d'un revers de main Sébastien Chenu. "On nous explique éternellement que les Français ne veulent pas travailler. Rappelez-vous, dans les années 90 et 2000, 70 % des éboueurs étaient des étrangers parce qu'on nous disait que c'était un métier difficile que les Français ne voulaient pas faire. Aujourd'hui, le métier a été profondément rénové dans sa formation, son attractivité et sa rémunération et 70 % des éboueurs sont des travailleurs français", assure-t-il.
Pour le vice-président RN de l'Assemblée nationale, cela veut dire que "l'État doit accompagner les entreprises". "La formation, l'attractivité des métiers et leurs rémunérations, c'est le vecteur numéro un pour ramener des Français vers l'emploi et vers ces emplois difficiles."
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