Fin de vie : "Le débat est respectueux et à la hauteur du sujet", affirme l'ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo

La députée Horizons de Seine-Maritime et ancienne ministre de la Santé était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 17 mai 2025.

Article rédigé par franceinfo
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Agnès Firmin Le Bodo, députée Horizons de Seine-Maritime et ancienne ministre de la Santé, sur franceinfo, le 17 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Agnès Firmin Le Bodo, députée Horizons de Seine-Maritime et ancienne ministre de la Santé, sur franceinfo, le 17 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Agnès Firmin Le Bodo, députée Horizons de Seine-Maritime et ancienne ministre de la Santé, était l'invitée du "8h30 franceinfo" samedi 17 mai 2025. Elle répondait aux questions de Bérengère Bonte et Hadrien Bect. 

Le débat sur la fin de vie "est respectueux et à la hauteur du sujet", affirme l'ancienne ministre. Les députés ont entamé lundi dans l'hémicycle l'examen de deux propositions de loi, l'une sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir, avec un vote solennel prévu pour chacune le 27 mai. 


Mardi les députés ont approuvé un article clé du texte sur les soins palliatifs, qui crée un "droit opposable" à ces soins. Les députés ont largement rejeté un amendement d'Agnès Firmin Le Bodo visant à supprimer les voies de recours concernant ce droit. "Nous sommes une très grande majorité à nous dire qu'il est impossible d'avoir des certitudes, après les convictions peuvent évoluer en fonction des débats", assure Agnès Firmin Le Bodo. "Le débat parlementaire permet à chacun de se poser des questions", comme "sur les conditions d'éligibilité à l'aide à mourir et c'est là où nous aurons les débats", affirme l’ex-ministre de la Santé.

Pas d'adoption avant 2027

Agnès Firmin Le Bodo se dit "intimement convaincue que nous n'aurons pas le temps d'examiner le texte avant la fin du quinquennat", notamment à cause des élections municipales de 2026. 

Pour elle, l'idée d'Emmanuel Macron de faire un référendum en cas "d'enlisement" des débats au Parlement - selon l'expression du chef d'Etat - "pour enfin avancer sur ce sujet attendu par une très grande majorité de nos concitoyens pourrait être une solution si au Sénat on n'avance pas assez vite".  

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