Emmanuel Macron et les référendums, audition de François Bayrou dans l'affaire Bétharram... Le "8h30 franceinfo" de François Hollande

Le député de Corrèze et ancien président de la République était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 14 mai 2025.

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande, député PS de Corrèze et ancien président de la République, sur franceinfo, le 14 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
François Hollande, député PS de Corrèze et ancien président de la République, sur franceinfo, le 14 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

François Hollande, député socialiste de Corrèze et ancien président de la République, était l'invité du "8h30 franceinfo" mercredi 14 mai 2025. Proposition d'Emmanuel Macron d'organiser plusieurs référendums "en même temps", audition de François Bayrou à l'Assemblée nationale devant la commission d'enquête sur les violences en milieu scolaire... Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.

"Un référendum n'est pas une décision simple"

En réactions aux annonces d'Emmanuel Macron, mardi soir sur TF1, où il enivsage notamment d'organiser des référendums sur certains sujets, François Hollande affirme qu'un "référendum n'est pas une décision simple, ni automatique".

Il rappelle que, selon la Constitution, le référendum s'organise sur la base d'un "projet de loi". "Il peut y avoir plusieurs textes qui sont proposés aux Français, mais on ne va pas quand même tous les trois mois dire qu'il faut faire une consultation", estime l'ancien président de la République. "Ne laissons pas croire aux Français qu'on va leur donner la parole pour ne jamais produire la proposition d'un référendum", alerte François Hollande. 

François Bayrou auditionné : "On lui demandait d'abord de la compassion"

Pour François Hollande, le Premier ministre "n'a pas eu les mots qui convenaient devant l'Assemblée nationale et devant le pays tout entier" lorsque le 11 février, il a été interpellé par le député LFI Paul Vannier sur son rôle dans ce qui allait devenir "l'affaire Bétharram".

"Les premiers mots qu'il a prononcés étaient qu'il ne savait rien. Ce n'était pas forcément ce qu'on lui demandait à ce moment-là. On lui demandait d'abord de la compassion, de la compréhension et de la fermeté à l'égard de tous ceux qui s'était comporté de manière infecte, insupportable", a souligné l'ancien chef de l'État. Alors que le Premier ministre sera auditionné mercredi par la commission d'enquête sur les violences en milieu scolaire, François Hollande s'est par ailleurs dit "gêné" par la perspective d'une "chasse à l'homme". "Je ne voudrais pas qu'on transforme ce qui est une douleur qui touche, j'espère, non seulement François Bayrou mais beaucoup de familles en une opération politique, ça doit se distinguer", a-t-il défendu, soulignant que "c'est l'homme François Bayrou qui doit être entendu par la commission d'enquête".
 

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