Condamnation de Nicolas Sarkozy : "Ce n'est pas la loi qu'il faut changer, c'est le comportement des juges", estime Éric Zemmour

Éric Zemmour, président de Reconquête, était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 29 septembre 2025

Article rédigé par franceinfo - Edité par Didier Mesgard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Eric Zemmour, président de Reconquête, était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 29 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Eric Zemmour, président de Reconquête, était l’invité du "8h30 franceinfo", lundi 29 septembre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Éric Zemmour, président du parti Reconquête, estime, lundi 29 septembre, que "ce n'est pas la loi qu'il faut changer, c'est le comportement des juges", après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 avec exécution provisoire. Selon lui, "les juges ne font plus de droit", "les juges, là, font éminemment de la politique". 

L'exécution provisoire de la peine de Nicolas Sarkozy supprime le caractère suspensif de l'appel qui, dans le cas de l'ancien président, aurait permis d'éviter l'incarcération. Ce principe, inscrit dans la loi, suscite de vives critiques à droite et à l'extrême droite. Éric Zemmour a dit ne pas vouloir la supprimer pour tout le monde. "J'imagine qu'elle est très utile contre des voyous qui veulent quitter le territoire ou qui menacent des témoins", affirme-t-il.
 

"Le problème, ce sont des magistrats qui, depuis des décennies, font de la politique"


"Le problème, c'est qu'aujourd'hui, en fonction de qui vous êtes, vous n'êtes pas jugés de la même façon", poursuit-il. "Le problème, ce sont des magistrats qui, depuis des décennies, font de la politique, en tout cas beaucoup d'entre, qui sont à gauche au syndicat de la magistrature, qui estiment qu'on ne condamne pas les gens en fonction de ce qu'ils ont fait, mais en fonction de ce qu'ils sont", ajoute-t-il, alors que les magistrats prêtent serment et jurent de remplir leurs fonctions avec indépendance et impartialité.  
 
Le président du parti Reconquête accuse les magistrats de vouloir "remplacer les politiques, car ils estiment qu'ils sont immoraux" et "qu'ils ne respectent pas les droits de l'homme". Selon lui, "c'est le peuple qui est en cause, car les politiques ne sont que les élus du peuple, c'est le peuple qui est visé". 

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