Accord UE-Mercosur : "En l'état, c'est non", pour la députée européenne Valérie Hayer qui réclame des "garanties robustes" pour faire évoluer son vote

Valérie Hayer, députée européenne et présidente du groupe Renew Europe, invitée du "8h30 franceinfo", n'approuve pas "en l'état" l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. L'eurodéputée réclame des "garanties robustes" pour faire évoluer son vote.

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Valérie Hayer, députée européenne, était l'invitée du "8h30 franceinfo" du vendredi 5 septembre. (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Valérie Hayer, députée européenne, était l'invitée du "8h30 franceinfo" du vendredi 5 septembre. (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Valérie Hayer, députée européenne et présidente du groupe Renew Europe, invitée du "8h30 franceinfo", n'approuve pas "en l'état" l'accord entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). La Commission européenne a approuvé mercredi à Bruxelles cet accord commercial et a appelé les États membres à approuver rapidement le texte, en promettant des garanties "robustes" aux agriculteurs. 

Accord UE-Mercosur : Valérie Hayer demande "des garanties robustes"

Le texte approuvé n'est qu'une première étape. Il devra être soumis aux États membres et aux eurodéputés. Pour la députée européenne Valérie Hayer, "en l'état c'est non", même si elle assure ne pas "balayer" toutes les propositions mises sur la table, mais l'eurodéputée estime qu'il y a, pour l'instant, "trop d'interrogations". 

"On va regarder dans le détail, et si on a des garanties robustes, éventuellement, je ferai évoluer mon vote."

Valérie Hayer

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Une clause de sauvegarde "pour nos agriculteurs"

Pour répondre aux préoccupations environnementales et économiques, de la France notamment, des clauses supplémentaires ont été ajoutées, comme une sauvegarde prévue en cas de déstabilisation de la filière. Cette clause prévoit d'instaurer un contrôle en temps réel sur les volumes de marchandises importées du Mercosur ainsi que sur l'évolution de leur prix. 

"Mercredi la Commission a fait un pas en direction de la France, en proposant une clause de sauvegarde pour nos agriculteurs qui semble plutôt robuste, et activable à la fois par un pays et par les organisations professionnelles", poursuit Valérie Hayer. 

"Il faut regarder ce qu'il y a dedans, dans quelle mesure cette clause est activable et la condition sine qua non c'est que les pays du Mercosur l'acceptent et l'endossent aussi."

Valérie Hayer

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L'eurodéputée invite la Commission européenne à prendre des "engagements" pour "avoir davantage de contrôles sur les enjeux phytosanitaires et vétérinaires sur place."  

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