Primaire populaire : "Difficile de dire que c'est un non-événement", affirme le président du PRG
Guillaume Lacroix pense que la Primaire populaire "peut enclencher une vraie dynamique" et souligne que Christiane Taubira est "la seule à jouer le jeu."
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La Primaire populaire "est un référendum d'initiative citoyenne de gauche qui est voulu par la gauche. Difficile pour les tenants de ce nouveau mode de démocratie de dire que c'est un non-événement", affirme lundi 24 janvier sur franceinfo Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche (PRG), alors que la Primaire populaire revendique 467 000 personnes inscrites au scrutin qui doit se dérouler du 27 au 30 janvier. La Primaire populaire doit désigner celle ou celui qui doit rassembler la gauche pour espérer gagner la présidentielle.
"Un fait démocratique"
"Il y a une envie des citoyennes et citoyens de s'exprimer" et de dire "qu'ils veulent croire encore à une capacité de la gauche qui peut gouverner ensemble", note Guillaume Lacroix. Il y voit "des citoyennes et citoyens de gauche qui ont envie" de désigner celle ou celui "qui peut donner un nouvel espoir". Si cette Primaire populaire "n'est pas parfaite", cela reste "un fait démocratique", estime le président du PRG. "C'est un événement en soi" avec "467 000 personnes qui disent, on va quand même s'inscrire", malgré les critiques. "Chacune et chacun en ce moment est renvoyé à ses responsabilités", lance Guillaume Lacroix à l'adresse des candidats.
Le patron du PRG souligne également que Christiane Taubira est "la seule à jouer le jeu" et à dire "quelle en acceptera le résultat". Il y voit une "démarche qui s'inscrit dans une logique de responsabilité, de risque, mais c'est une démarche de rassemblement. C'est ce qui fait sa plus-value". Pour Guillaume Lacroix, il y a "besoin d'une gauche qui puisse gouverner, besoin d'une gauche qui puisse susciter l'espoir, d'une gauche qui ne fait pas l'union pour l'union, mais simplement d'une gauche qui est consciente que, ce qui compte, c'est les Françaises et les Français avant les problèmes nombrilistes de nos partis politiques."
La Primaire populaire "peut enclencher une vraie dynamique, une capacité à pousser, à porter quelque chose de neuf et qui finalement rassemble", affirme le président du PRG. "Ce n'est pas une primaire pour forcer. Ce n'est pas une primaire pour violer la démocratie.
"C'est un rassemblement de 467 000 personnes qui veulent une gauche capable de gouverner ensemble."
Guillaume Lacroix, président du PRGà franceinfio
"Quand on fait de la politique, conclut Guillaume Lacroix, il faut quand même commencer par écouter les citoyennes et les citoyens."
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