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"Eviter cet effacement de la gauche" (Christian Paul, frondeur du PS)

Les frondeurs continuent leur université d'été ce dimanche à La Rochelle. Ils appellent à une primaire de toute la gauche. Pour Christian Paul, député de la Nièvre et chef de file des frondeurs du PS, il s'agit d'éviter un effacement de la gauche à l'élection présidentielle.

franceinfo

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Publié le 11/09/2016 10:24 Mis à jour le 11/09/2016 12:37

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Christian Paul à l'université d'été des frondeurs du PS, à la Rochelle, le 10 septembre 2016. (XAVIER LEOTY / AFP)

"Si on ne change rien, s'il n'y a pas de révisions stratégiques (...), la gauche toute entière sera effacée de la prochaine élection présidentielle" a déclaré Christian Paul, député de la Nièvre et chef de file des frondeurs du PS, sur franceinfo ce dimanche.

Le frondeur Christian Paul : "Si on ne change rien ... la gauche toute entière sera effacée" de la présidentielle. https://t.co/A9a1o1Iz0j
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Les frondeurs tiennent leur université d'été ce week-end à La Rochelle. Et ils appellent à une primaire de toute la gauche.

"S'il y a une multiplication des candidatures dans nos rangs et dans l'ensemble de la gauche, c'est très simple, le second tour c'est Marine Le Pen qui rêve de marcher sur l'Élysée ou Nicolas Sarkozy qui rêve d'une revanche tardive", a ajouté Christian Paul.

Il estime que la droite sera "en ordre de bataille" après sa primaire et que la "gauche ne peut pas arriver disloquée et dispersée dans l'élection présidentielle".

"Nous n'avons pas la conviction" que François Hollande "peut à lui seul être le bon bouclier" pour 2017, dit C. Paul https://t.co/aFhVlGeWHZ
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"Je ne demande pas une unité de façade, de circonstance, des arrangements mais une grande primaire où des projets politiques puissent être exposés devant les Français, je voudrais que ce soit un grand événement démocratique où les Français viennent voter", a détaillé le député frondeur avant de préciser, "nous n'avons pas la conviction que François Hollande peut à lui tout seul être le bon bouclier face à la droite et l'extrême-droite".

"Au sein de la gauche, il y a un esprit de responsabilité qui doit conduire à cette primaire pour éviter cet effacement de la gauche", a-t-il conclu.

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