Mort d'Olivier Marleix : les ordinateurs et le téléphone du député "analysés" dans le cadre de l'enquête, une autopsie pratiquée mercredi

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Les investigations sont en cours. 'Il peut être exclu l'intervention d'un tiers" dans la mort d'Olivier Marleix, a assuré le procureur de la République de Chartres, lundi 7 juillet, précisant que la piste du suicide est "privilégiée" à ce stade. "Une autopsie sera pratiquée mercredi matin à Rouen", a-t-il ajouté. "En l'état, aucun écrit n’a été retrouvé pouvant intéresser l’enquête", selon la même source. "Un téléphone et des ordinateurs, saisis, vont être rapidement analysés afin de pouvoir retracer les dernières conversations ou échanges" de l'ex-président du groupe Les Républicains, retrouvé "inanimé" chez lui, à l'âge de 54 ans.  

Les hommages affluent. Le président de la République a salué lundi la mémoire d'un "homme politique d’expérience" qui "défendait ses idées avec conviction". Le Premier ministre, François Bayrou, a fait part de sa "stupeur" et de son "immense tristesse". "On ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains", a-t-il ajouté. "Nous étions très proches et je suis extrêmement triste", a réagi auprès de franceinfo l'ex-chef du gouvernement Michel Barnier. 

L'ensemble de la classe politique réagit. Dès l'annonce de la mort du député, les responsables politiques ont salué la mémoire d'Olivier Marleix. "Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a écrit sur X Marine Le Pen, tandis que le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, a évoqué "une terrible nouvelle". "Il était un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France", a écrit Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, sur X. L'ancien Premier ministre Gabriel Attal a salué "un homme de passion et de conviction". 

Les LR sous le choc. Au sein de la famille politique d'Olivier Marleix, c'est le choc qui prédomine. "C'est une peine immense", a affirmé le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, saluant un "homme de conviction". Le ministre de l'Intérieur et chef du parti, Bruno Retailleau, s'est dit "infiniment triste". 

L'hommage de Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République a lui aussi rendu un hommage appuyé à Olivier Marleix qui fut l'un de ses conseillers à l'Elysée. "C’est avec une immense tristesse que j’apprends la disparition tragique d’Olivier Marleix. Olivier fut un collaborateur précieux à l’Élysée, un soutien fidèle dont l’engagement ne m’a jamais fait défaut", a-t-il assuré sur X. 

L'Assemblée nationale respecte une minute de silence. "Une terrible nouvelle qui concerne l'un de nos collègues vient de nous parvenir", a d'abord déclaré au perchoir de l'hémicycle, Naima Moutchou, avant de suspendre la séance. Les députés ont ensuite observé une minute de silence en la mémoire d'Olivier Marleix. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a annoncé sur X qu'elle comptaot "proposer" qu'un nouvel hommage lui soit rendu mardi, à 15 heures, dans l'hémicycle.