Néerlandais, anglais, allemand... Quand Manuel Valls joue le prof de langues
En visite à La Haye, vendredi 31 octobre, le Premier ministre a défendu la place de la France en néerlandais dans le texte. Ce n'est pas la première fois qu'il essaie de conquérir l'auditoire de la sorte.
"I am not dangerous", avait déclaré François Hollande pendant sa campagne de 2012, alors qu'un média anglais l'interrogeait à Londres sur ses positions sur la finance. Deux ans plus tard, c'est au tour de son Premier ministre Manuel Valls d'abattre la carte linguistique lors de ses déplacements à l'étranger. "Dans chaque capitale maintenant, je prononce une phrase dans la langue du pays", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à La Haye, vendredi 31 octobre. Démonstration.
"Frankrijk is niet de zieke man van Europa"
A l'issue d'une rencontre avec son homologue néerlandais Mark Rutte, Manuel Valls a résumé sa détermination d'une formule en néerlandais : "Frankrijk is niet de zieke man van Europa" ("la France n'est pas l'homme malade de l'Europe"). Une façon d'amadouer les Pays-Bas, grand pourfendeur des déficits dont souffre tant la France. "Mon gouvernement a engagé des réformes structurelles d'une ampleur sans précédent (...). Nous souhaitons respecter les règles européennes", a complété le chef du gouvernement, cette fois en français.
"My government is pro business"
Au début du mois, le Premier ministre s'est aussi essayé à l'anglais, dans la bibliothèque médiévale de Guildhall à Londres (Royaume-Uni). "My government is pro business", a ainsi lancé Manuel Valls, au terme d'une longue tirade en français sur les entreprises. Il faut dire que Manuel Valls s'exprimait là depuis le cœur de la City, le quartier des affaires de la capitale britannique. "Aimer l'entreprise, c'est saluer l'engagement des entrepreneurs, des cadres, des ingénieurs, des techniciens, des salariés, des ouvriers, a-t-il ajouté, en français.
"Ich mag die Unternehmen"
Avant cela, Manuel Valls avait déjà déclaré son amour des entreprises à Berlin (Allemagne), le 23 septembre. "Ich mag die Unternehmen" "J'aime l'entreprise", avait lancé le Premier ministre sous les applaudissements de l'auditoire conquis. Face à lui, se trouvait la fédération des industriels allemands, qui regroupe le patronat du pays.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter