"Ce n'est pas la fin, c'est le début" : 11 000 personnes dans la rue lundi soir pour fêter le départ de François Bayrou
Après le vote de défiance face à François Bayrou, qui a abouti à la chute de son gouvernement lundi soir, des centaines de Français se sont rassemblés dans la rue pour célébrer sa démission. Des scènes de liesse ou "pots de départ" ont été observées à Reims, Nice ou encore au Mans. Près de 11 000 personnes étaient rassemblées dans tout le pays.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
À Montpellier (Hérault), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Cergy (Val-d'Oise), ou encore à Rennes (Ille-et-Vilaine)... À l'annonce de la chute du gouvernement de François Bayrou lundi 8 septembre, des rassemblements ont célébré le départ du Premier ministre.
"Je me suis dit, quelle bonne idée d'aller fêter le départ de François Bayrou. Surtout que, 364 votes, je crois que c'est clair", se réjouit un homme interrogé à Rennes. "Je pense qu'on va avoir encore un recommencement, sauf que c'est toujours une bonne chose de passer une étape", estime un autre dans le même rassemblement.
"C'est un grand soulagement pour nous"
À Nice (Alpes-Maritimes), des manifestants réclament désormais du changement. "Le gouvernement, comme d'habitude, se moque un peu de nous et veut faire en sorte que ce soient les travailleurs, les gens qui galèrent au quotidien, qui travaillent plus pour récupérer l'argent", déplore l'un d'eux. Un homme, lui, appelle à la mobilisation : "Nous demandons à l'ensemble de la population française, tout parti confondu, pas seulement à la gauche, de descendre dans la rue et d'exprimer leur mécontentement".
François Bayrou, symbole d'une politique qui ne passe plus auprès de ses manifestants. "C'était un monsieur qui a fait du mal, qui a eu du mal à reconnaître ses erreurs. Donc non, c'est un grand soulagement pour nous. Après, ce n'est pas la fin, c'est le début", commente un homme au Mans (Sarthe). Pour une jeune femme, l'heure est à la grève :"La suite, il faudra qu'elle se traduise par une grève. Je pense qu'il faut qu'on essaie, surtout dans nos lieux de travail, nos lieux d'études, de rentrer en grève, de rentrer dans le mouvement", souligne-t-elle.
Tous ont désormais en ligne de mire la journée de mobilisation de mercredi, qu'ils espèrent très suivie.
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