Fin de vie : scinder le projet de loi en deux, "c'est la sagesse", estime le ministre de la Santé Yannick Neuder

Le Premier ministre, François Bayrou, a fait part, mi-janvier, de sa volonté de scinder le projet de loi sur la fin de vie. Il souhaite aborder le sujet de l'aide médicale à mourir et celui des soins palliatifs séparément. Une idée plébiscitée par le ministre de la Santé, Yannick Neuder, ce lundi.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Normandie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 17 janvier 2025. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)
Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 17 janvier 2025. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux, "c'est la sagesse, parce que dans ce projet de loi initial, il y avait un accord unanime du Parlement pour pouvoir permettre l'accès à des soins palliatifs partout en France", estime le ministre de la Santé Yannick Neuder, invité d'"ici Normandie" (Seine-Maritime, Eure) (ex-France Bleu), lundi 4 février.

Lundi 27 janvier, les associations pour le droit de mourir dans la dignité, mais aussi 240 députés socialistes et macronistes se sont exprimés en faveur d'un projet de loi unique, exhortant le Premier ministre à ne pas scinder le texte en deux parties.

"C'est la sagesse, parce que je crois que, dans ce projet de loi initial qui mêlait effectivement suicide assisté et soins palliatifs, il y avait un accord unanime du Parlement pour pouvoir permettre l'accès à des soins palliatifs partout en France", explique le ministre.

Il espère que le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, présenté à partir du 3 février, "sera adopté parce que la France ne peut pas rester sans budget, notamment pour la santé des Français".

Selon lui, cette première partie est "une première avancée", "c'est de permettre justement de pouvoir partir dans la dignité avec des soins palliatifs où, globalement, vous êtes pris en charge, vous n'avez plus de douleur, vous pouvez faire le point avec votre famille", ce qui était "une grande demande des patients". Cette première phase "permettra aussi une réconciliation nationale sur ce sujet-là, parce que je crois que ces soins palliatifs, on en a besoin, il faut vraiment le faire", répète Yannick Neuder.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.