Congrès du PS : mobilisation générale derrière Jean-Marc Ayrault
Après une semaine de crise et de couacs gouvernementaux qui ont permis à la droite de passer à l'offensive contre le Premier ministre, les socialistes ont lancé ce samedi leur contre-attaque. Cela "a un peu tardé" a noté Jean-Christophe Cambadélis, l'un des secrétaires nationaux du PS. Le Premier ministre a "assumé" et "revendiqué" sa méthode, celle du dialogue social et de la "mobilisation".
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"Je suis fier d'être un ministre de Jean-Marc Ayrault, qui
est un Premier ministre disponible, à l'écoute, qui arbitre, qui
coordonne et qui agit, et qui met en oeuvre les engagements du
président de la République ", a lancé Manuel Valls devant les militants réunis pour le 76e congrès du PS à Toulouse.
Avant l'intervention du très populaire ministre de l'Intérieur, de nombreuses personnalités du parti avaient tenu le même type de discours, chacun dans son registre, en insistant sur le travail déjà accompli par le gouvernement.
Sans nier les difficultés, Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS a appelé à "rendre coup pour coup" : "Nous sommes entrés dans une situation difficile sur le plan économique et
social, et épouvantable sur le plan politique et médiatique".
"Maintenant, il faut rendre coup sur coup et se battre pour le redressement de la France. Le temps de la contre-attaque est venu. Ca a un peu tardé. On est restés un peu sur nos lauriers de la victoire présidentielle et législative".
Le ministre délégué à l'Economie solidaire, Benoît Hamon, a répondu aux accusations d'amateurisme lancées cette semaine par plusieurs personnalités de l'opposition en renvoyant les "professionnels" à leur bilan.
Martine Aubry : "Je suis partie, mais je parle toujours"
À la tribune, Martine Aubry a également appelé à faire "un seul bloc ". "Ne cédons pas à la tentation d'haranguer le gouvernement ", a indiqué l'ancienne première secrétaire du PS. Se disant heureuse de passer le flambeau à Harlem Désir, Martine Aubry a toutefois précisé : "Je suis partie, mais je parle toujours. Je continuerai à être une militante ".
Sur la question du vote des étrangers aux élections locales de 2014, Martine Aubry a indiqué : "Je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer en 2014, mais (...) les Français doivent savoir qu'on s'occupe de l'emploi ".
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