Syrie : les sarkozystes critiquent l'attentisme de François Hollande
Les Amis de Nicolas Sarkozy regrettent que les appels de l'ancien président à agir en Syrie, il y a un an, n'aient pas été écoutés.
/2021/12/14/61b8b99002ac9_ilan-caro.png)
/2013/09/01/130901SDO3001_1.jpg)
L'unité nationale sur le dossier syrien commence à se fissurer. Et la droite se montre de plus en plus critique quant à l'action du chef de l'Etat. Mercredi, Jean-François Copé avait trouvé l'intervention de François Hollande "juste sur la forme comme sur le fond". Changement de ton, dimanche 1er septembre, dans les rangs de l'UMP.
Réunis pour deux jours à Arcachon, les ténors de l'Association des Amis de Nicolas Sarkozy tiennent François Hollande en partie pour responsable de l'emballement de la crise syrienne. Pour Nora Berra, vice-présidente de l'association, "la question syrienne nous rappelle à quel point Nicolas Sarkozy avait su mettre la France à un rang qui est le sien". L'ancienne secrétaire d'Etat à la Santé souligne "la différence entre ce lui avait su faire, et ce que François Hollande n'a pas su faire".
"Sarkozy regrette que les faits lui aient donné raison"
Les sarkozystes rappellent d'ailleurs que l'ancien président était, le 8 août 2012, à la surprise générale, sorti de son silence en demandant "une action rapide de la communauté internationale pour éviter des massacres". "Depuis, il y a eu inaction", tacle le fidèle Brice Hortefeux, critiquant "un défaut de leadership et de volonté". "Le résultat, c'est 100 000 morts et 1 million d'enfants réfugiés. Nicolas Sarkozy regrette que les faits lui aient malheureusement donné raison", poursuit-il.
Une fois les critiques distribuées, quelle attitude l'opposition devrait-elle adopter vis-à-vis de la crise syrienne ? Jean-Marc Ayrault recevra lundi après-midi les chefs des groupes parlementaires pour les informer de l'évolution de la situation. Dans l'entourage de Jean-François Copé, on préférerait traiter directement avec le président, plutôt qu'avec le Premier ministre.
Les Amis de Nicolas Sarkozy vont plus loin. Pour eux, consulter l'Assemblée nationale "ne serait pas une mauvaise idée". Un paradoxe pour des gaullistes, d'autant que Nicolas Sarkozy ne s'était embarrassé de cette formalité que quatre mois après le début de l'intervention militaire en Libye, comme la Constitution l'y oblige.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter