: Témoignage "Nous survivons la journée, nous sommes horrifiés par la nuit" : un Palestinien raconte sa fuite vers le sud de Gaza
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, la bande de Gaza vit sous la menace des bombardements de l'armée israélienne. Pour survivre, les Palestiniens sont parfois contraints à s'exiler plus au sud.
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Depuis le début de la riposte d'Israël contre le Hamas le 7 octobre, les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza vivent sous la menace constante des bombardements de Tsahal. Le dernier bilan du ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas, fait état de 9 061 morts et plus de 2 000 disparus sous les décombres. L'armée israélienne appelle régulièrement la population à se déplacer hors des zones visées par les frappes.
Mercredi 1er novembre, les communications radio, internet et téléphoniques ont encore une fois été interrompues dans la majeure partie du territoire. "Nous allons devoir nous habituer à être un peuple isolé", s'inquiète Yousef Hammash, 31 ans, réalisateur et responsable du plaidoyer pour l'organisation Norwegian refugee council. Il a quitté son domicile de Khan Younès pour se rendre à Rafah, plus au sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte, où le réseau téléphonique fonctionne.
Quand les jours sont "tous les mêmes"
Yousef précise qu'il a arrêté de compter les jours. "Ce sont tous les mêmes, dit-il. Nous survivons la journée, nous sommes horrifiés par la nuit." Au nord de l'enclave, le camp de réfugiés de Jabalya a été dévasté par les frappes israéliennes en milieu de semaine, faisant de nombreuses victimes. Un bombardement qui a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du Hamas, selon Israël.
Dans un communiqué, l'organisation terroriste annonce 200 morts civils et au moins 777 blessés. "Notre cœur est détruit, se désole Yousef Hammash, qui est né et a grandi dans ce camp. Que voulez-vous dire à vos enfants quand vous n'avez, vous-même, plus la force d'y croire..." "Une guerre qui tue des milliers d'enfants n'a pas de vainqueur", a estimé ce mercredi le Comité des droits de l'enfant de l'ONU.
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