Guerre dans la bande Gaza : le fragile espoir des familles d'otages après la proposition du plan de paix

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Article rédigé par France 2 - D. Ollieric, A. Miguet, A.-F. Lespiaut, A. plu. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

En Israël, des familles d'otages retrouvent un semblant d'espoir après le début des négociations entre Israël et le Hamas. Les pourparlers ont débuté à Charm el-Cheikh, en Égypte, lundi 6 octobre. Elles pourraient durer "quelques jours" selon Donald Trump.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Dans la matinée du mardi 6 octobre, dans le kibboutz Nir Oz (Israël), s'est déroulée une cérémonie de commémoration. Avec de l'émotion et de l'espoir, tous pensent à ces négociations qui, peut-être, aboutiront à la libération des otages. Dimanche soir, ils étaient encore des milliers sur la place des otages à Tel-Aviv (Israël), avec le même espoir chevillé au cœur : la perspective de retrouver leurs proches. Mais certains craignent que le Hamas ne se rétracte ou que les négociations en Égypte tournent court. "Nous prions pour que tous nos espoirs se réalisent et que tous les otages reviennent bientôt, comme l'a dit le président Trump, dans 72 heures", confie Tamar Zohar, la grand-mère de l’otage Omer Neutra.

Dimanche, l'équipe de France Télévisions en Israël a rencontré le père d'un otage, Yehuda Cohen. Lui aussi veut y croire. Son fils, Nimrod, militaire, avait été extrait d'un char avant d'être emmené dans Gaza par plusieurs hommes armés. C'était il y a deux ans. "Ce n'est pas une question d'espoir. Je sais que mon fils Nimrod est vivant et je sais au fond de moi qu'il sera libéré", assure-t-il.

Plus de 67 000 morts à Gaza selon le Hamas

Pour l'heure, l'armée israélienne poursuit ses bombardements sur Gaza. Selon le Hamas, ces frappes auraient fait plus de 67 000 morts depuis le début de l'offensive, principalement des civils. Mais l'espoir est là également dans l'enclave palestinienne. De nombreuses personnes soutiennent le plan de paix et espèrent l'arrêt des bombardements. "Ils nous ont promis un cessez-le-feu. Nous prions Dieu pour vivre dans la dignité, sans effusion de sang, sans victime, seulement dans la paix", commente un homme. Des milliers de déplacés rêvent aujourd'hui d'un début de reconstruction.

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