Guerre à Gaza : Benyamin Nétanyahou ordonne "des négociations immédiates" pour libérer "tous les otages"

Le Premier ministre israélien a affirmé jeudi avoir "donné des instructions" en ce sens, afin de "mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables" pour l'Etat hébreu. Il n'a pas évoqué la proposition de trêve acceptée lundi par le Hamas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 10 août 2025. (ABIR SULTAN / AFP)
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 10 août 2025. (ABIR SULTAN / AFP)

Benyamin Nétanyahou a annoncé, jeudi 21 août au soir, avoir donné des "instructions pour entamer immédiatement des négociations visant à libérer tous" les otages israéliens dans la bande de Gaza, quelques jours après une nouvelle proposition de trêve. Objectif, selon le Premier ministre israélien : "Mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël."

Il n'a fait aucune référence explicite à la dernière proposition des pays médiateurs (Egypte, Qatar et Etats-Unis), alors que ce plan a été accepté lundi par le Hamas. Selon des médias israéliens et CNN, il prévoit la libération de dix otages vivants et le retour des dépouilles de 18 otages morts en échange d'un cessez-le-feu de 60 jours, ainsi que de négociations pour mettre fin à la guerre.

Une offensive imminente sur Gaza

Le Premier ministre israélien a en parallèle affirmé être sur le point d'"approuver les plans" militaires "visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza". Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l'armée a annoncé jeudi avoir appelé hôpitaux et responsables médicaux de la ville de Gaza pour les prévenir d'une prochaine "évacuation complète" et leur enjoindre de "préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud". Tsahal a dit avoir assuré ses interlocuteurs qu'elle leur fournirait "un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital".

Mais le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, assurant que cela "affaiblirait ce qui reste du système de santé", et "priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux". Mercredi, Emmanuel Macron a de nouveau affirmé que "l'offensive militaire que prépare Israël" pour prendre la ville de Gaza "ne peut conduire qu'à un véritable désastre pour les deux peuples", palestinien et israélien. 

Dans la bande de Gaza, la défense civile a fait état jeudi d'au moins 48 personnes tuées par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l'armée a rejeté ce bilan.

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