Guerre dans la bande de Gaza : des frappes israéliennes font plusieurs dizaines de morts, selon la défense civile

Article rédigé par Laure Cometti, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un bâtiment détruit par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, dans la bande de Gaza, le 24 septembre 2025. (KHAMES ALREFI / ANADOLU / AFP)
Un bâtiment détruit par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, dans la bande de Gaza, le 24 septembre 2025. (KHAMES ALREFI / ANADOLU / AFP)

D'après l'organisation de premiers secours, 40 personnes ont été tuées, dont 22 dans une frappe aérienne sur un entrepôt où s'étaient réfugiées "des dizaines" de personnes.

Ce qu'il faut savoir

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Des frappes israéliennes ont fait plusieurs dizaines de morts à travers la bande de Gaza, mercredi 24 septembre, selon la défense civile du territoire palestinien dirigé par le Hamas. D'après cette organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste palestinien, 40 personnes ont été tuées, dont 22 dans une frappe aérienne sur un entrepôt où s'étaient réfugiées "des dizaines" de personnes, dont des enfants, dans l'est de Gaza-ville. La défense civile a également affirmé que des tirs israéliens avaient fait huit morts près d'un centre de distribution d'aide dans le sud de Gaza. L'armée israélienne a déclaré ne pas disposer d'informations à ce sujet. Elle a assuré à l'AFP qu'elle avait "frappé deux terroristes du Hamas dans le nord de la bande de Gaza", sans autre précision. 

"Aucun blessé" parmi les participants à la flottille pour Gaza, après des "explosions" causées par des drones. L'organisation de la Global Sumud Flotilla affirme que ses navires voguant en Méditerranée vers l'enclave palestinienne ont été visés, dans la nuit de mardi à mercredi, par "de multiples drones, des objets non identifiés largués, des communications brouillées et des explosions entendues depuis plusieurs bateaux". "Aucun blessé n’est heureusement à déplorer. Seuls quelques dégâts matériels ont été constatés", selon un communiqué de l'organisation. 

Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'Etat de Palestine devant Donald Trump. "Le travail que nous avons fait a permis d'isoler le Hamas", assure auprès de France Télévisions le président français. "Le président de l'Autorité palestinienne a condamné l’attaque du 7-Octobre. Onze pays ont reconnu hier la Palestine et 142 Etats ont signé la déclaration de New York. Tous se sont engagés à démilitariser le Hamas. Ça n’est pas la guerre totale [dans la bande de Gaza] qui permet de le faire." Juste avant, le président américain avait estimé que cette reconnaissance revenait à "récompenser les terroristes du Hamas".

Antonio Guterres appelle à "un cessez-le-feu permanent" à Gaza. Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mardi soir que "rien ne peut justifier la punition collective infligée au peuple palestinien ni la destruction systématique de Gaza". Il a de nouveau appelé à "un cessez-le-feu permanent" dans l'enclave palestinienne, à la libération de "tous les otages" retenus par le Hamas et au rétablissement d’un "accès humanitaire complet" pour les Gazaouis.

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    Ce live se met en pause pour la nuit. Voici un dernier point sur l'actualité :
    • #POLITIQUE Après les avoirs reçus aujourd'hui, Sébastien Lecornu a assuré aux partenaires sociaux qu'il n'entend pas "passer en force" et qu'il souhaite les "revoir dans les prochains jours" pour poursuivre les consultations, sur cinq thématiques. Cela n'empêche pas les syndicats d'appeler à la mobilisation le 2 octobre, une manifestation à laquelle le Parti socialiste a apporté son soutien ce soir.
    • #SANTÉ Les pharmaciens lèvent leur mouvement de grève après la signature d’un accord avec le gouvernement, a annoncé à franceinfo Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Ils ont obtenu un sursis de trois mois sur les baisses de remises commerciales sur les médicaments génériques.
    • #PROCHE_ORIENT Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que la reconnaissance de l’État de Palestine par plusieurs pays "n’oblige en rien Israël". "Il n'y aura pas d'Etat palestinien", martèle-t-il dans un communiqué.
    • #PROCHE_ORIENT L'émissaire américain Steve Witkoff a déclaré que Donald Trump avait présenté "un plan en 21 points pour la paix au Moyen-Orient et à Gaza", lors d'une réunion avec un groupe de pays arabes et musulmans à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
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    #PROCHE_ORIENT "La soumission honteuse de certains dirigeants au terrorisme palestinien n'oblige en rien Israël. Il n'y aura pas d'Etat palestinien", déclare ce soir le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, dans un communiqué publié par son bureau. Il s'agit de sa première réaction après la reconnaissance de l'Etat de Palestine par plusieurs pays européens, dont la France et la Belgique.
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    #PROCHE_ORIENT L'Espagne enverra demain un navire de la marine pour assister au besoin la flottille Global Sumud en route vers Gaza, qui affirme avoir été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi au large de la Grèce. "Nous sommes préoccupés, et c'est pourquoi nous déploierons un navire afin de garantir que, si nécessaire, nos citoyens puissent être secourus et ramenés en Espagne", a déclaré Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, lors d'une conférence de presse à New York. Un peu plus tôt, l'Italie a annoncé l'envoi d'une frégate militaire pour porter assistance à la flottille.
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    • #BENFELD Deux enquêtes sont ouvertes après l'agression d'une enseignante dans le Bas-Rhin, dont une pour "tentative d'homicide sur personne chargée d'une mission de service public". Voici ce que l'on sait.
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    • #ENVIRONNEMENT Le niveau d'acidification des océans a dépassé la limite compatible avec des écosystèmes stables et durables, si bien que sept des neuf "limites planétaires" sont franchies, affirme l'institut de recherche qui suit ces mesures. On vous explique.
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    Cet après-midi, la cité balnéaire d’Eilat, au sud d’Israël, a été touchée par un drone tiré du Yémen, a annoncé l'armée israélienne. Les secours font état de 22 blessés, dont deux graves. L’armée israélienne a précisé que ses tentatives d’interception avaient échoué.
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    #PROCHE_ORIENT Lors de son interview à RFI et France 24, Emmanuel Macron a aussi estimé qu'une éventuelle fermeture du consulat de France à Jérusalem par les autorités israéliennes, en représailles à la reconnaissance d'un Etat de Palestine constituerait une "faute grave".
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    #PROCHE_ORIENT "La France suit de près et avec une grande préoccupation le parcours de la flottille Global Sumud vers Gaza", déclare le PORTE-PAROLE ADJOINT DU MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES. "Elle condamne toute attaque en mer et appelle au respect du droit international, en particulier le droit de la mer", tout en rappelant qu'elle déconseille de se rendre à Gaza par voie terrestre ou maritime et que "les participants à cette expédition en faveur de Gaza ont été informés des risques encourus".
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    #PROCHE_ORIENT Une main tendue, accompagnée de demandes. En même temps qu'ils reconnaissaient l'Etat de Palestine, plusieurs pays dont la France ont réclamé d'importants efforts à l'Autorité palestinienne pour obtenir la fin des violences dans la région. Les réformes demandées visent avant tout à écarter le Hamas, qui doit être "véritablement démantelé". Des élections rapides et une démilitarisation sont également sur la table. Décryptage de notre journaliste Pierre-Louis Carron.

    Désarmer le Hamas, organiser des élections... Quelles sont les réformes réclamées par les pays qui reconnaissent l'Etat palestinien ?

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    #PROCHE_ORIENT Sur RFI et France 24, Emmanuel Macron s'est à nouveau dit "prêt" à prendre d'éventuelles sanctions contre Israël. "Le seul risque pour nous, c'est celui de la passivité", a estimé le président français.
  • Emmanuel Macron
    président de la République Il y a 0 sec
    "J'engage vraiment l'administration américaine à faire pression sur le gouvernement israélien."
    #PROCHE_ORIENT Interviewé par France 24 et RFI, le chef de l'Etat évoque les prochaines étapes, après la reconnaissance de l'Etat de Palestine par plusieurs pays, dont la France, en vue d'obtenir une trêve.